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                 Le célèbre Cable-car de San Francisco.

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    Le Bay Bridge, on voit les deux plateaux de circulation automobile l'un sur l'autre.


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             Le Golden bridge vue du passage piétons

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   Je suis arrivé hier matin à San Francisco. La ville des Hippies et des tremblements de terre. J'ai emprunté la freeway. Impossible de l'éviter m'a-t-on dit. C'est une route difficile, avec ses six files de circulation de chaque côté. Les véhicules doivent circuler à la même vitesse, c'est à dire, si le flot de la circulation le permet, à la vitesse maximale autorisée. Sur la freeway, c'est 65 miles par heure (le mile: 1609 mètres) . Tout le monde se tient à carreau. Celui qui remonte les files en zigzagant se fait vite repérer.la police n'est jamais très loin en Amérique. Ce n'est pas moi qui ferais le mariole. J'ai toujours une bouteille de vin ouverte dans la voiture. On m'a prévenu. Un bouteille d'alcool trouvée entamée dans la voiture et c'est l'examen complet en règle....! Et les cops trouveront toujours quelque chose contre vous. Passons.  
  L'arrivée a été délicate. Un peu au petit bonheur la chance. C'est toujours le même problème quand on arrive dans une grande ville. A trente miles on indique la direction pour San Francisco et puis plus rien pour le reste du voyage. On arrive où on arrive. Et sans plan de la ville. Je me suis donc posé n'importe où et j'ai rencontré ainsi mon premier San franciscain....Très sympa le bonhomme. Après les présentations "légales de courtoisie", j'ai eu droit au récit de tremblement de terre de 1989. Il était là....Il a tout vu ! Il était dans son épicerie quand la terre s'est mise à trembler. Les vitres se sont vite cassés, la marchandises tombaient des étagères. Il était encore très ému en me racontant son histoire, des années après. Notre homme a fini par se réfugier dans sa voiture dans l'attente de  la fin des évènements. Les maisons autour de lui ont bien tenu. C'est vrai que depuis le précédent tremblement de terre de 1905 où les 4/5 des maisons se sont écroulées, les constructions sont mieux construites, avec des normes antisismiques. le bon résultat n'est pas  garantie, mais ça peut aider. Le tremblement de terre de 89 a été bien encaissé, mais rien ne dit que se sera le cas pour les suivants.
Ma visite a bien commencé, j'ai vu un pont énorme en plein centre ville, à deux niveaux. Je pensais qu'il s'agissait du Golden Gate Bridge. Je me suis trompé, ce n'était que le Bay Bridge. Il n'a pas la renommée du G.G.B. mais, il n'est pas mal non plus.
Ce matin j'ai enfin pu me rendre à pieds sur le Golden Gate Bridge. Un truc monumental. Six voies de circulation.  Très haut. Très impressionnant. Je n'ai fait que la moitié de sa longueur à pied, plus d'un kilomètre de marche tout de même. Il faisait froid. Sur le pont nous sommes en plein vent. D'après le Guide du Routard, San Francisco serait une ville froide et humide toute l'année, bien que située qu'à 650 km au nord de Los Angeles. La Baie de San Franciso emmagasine toujours beaucoup de brouillard.

J'ai vite trouvé facilement les cable-cars. Elles sont très prisées par les touristes. Pour faire un tour, en ce moment, il faut compter  30 minutes d'attente.  Elles ressemblent à celles que l'on voit au cinéma. Elles sont tirées par un cable qui est à moitié enfoui dans le sol. Une technique unique au monde. Voilà ce que je peux dire aujourd'hui. 
Après mes errances pour connecter mon ordinateur sur l'électricité et internet, j'ai trouvé une public library où on m'a donné l'autorisation de brancher mon portable. C'est super, bien mieux que d'aller dans les cyberscafés ou de rester dans la voiture. Les choses commencent à s'arranger. J'aurais pu y penser avant. Avec l'âge, je ne m'arrange pas.
A la prochaine.

Alinos le voyageur d'un autre âge
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