Le carnaval de Bâle*******
19 mars 2011Blog du 19/03/11. Mon premier carnaval de Bâle qui s'appelle BASLER FASNACHT en bâlois ou en allemand. J'ai remarqué que les participants délivraient des écrits (des poésies) en dialecte bâlois un bon truc pour renforcer le côté traditionnel à leur cérémonie. Tout semblait très bien organisé, depuis le temps que ce carnaval existe. J'ai beaucoup apprécié la qualité de cette manifestation, pour sa bonne tenue et bonne humeur qui en sort. Rien à voir avec les carnavals sud-américains.
Le Carnaval de Bâle est une grande fresque populaire beaucoup de gens participent. Je n'ai jamais vu ça ailleurs. Pendant trois jours, des milliers de participants et autant de spectateurs, se moquent de la société (qu'ils on contribué à construire). On critique les pouvoirs politiques et celui de l'argent. La chasse aux aux sangliers est dénoncée. Le port du voile, les vacances à la neige et au soleil, les polices du monde. Tout ça est fait en musique, tambours, flutes et tambourins. Les cortèges commencent à se former le premier jour à 4 heures du matin, éclairés avec les lanternes et lampions. L'heure matinal n'a pas gêné les Bâlois qui étaient nombreux pour accueillir les différentes cliques.
Les Bâlois sont surprenants, des gens connus pour leur sérieux et discrétion, font une fois par an une fête qui occupe la ville entière pendant trois jours. Une belle manière de se défouler. J'ai vraiment été bluffé. J'ai vu des gens manifestement satisfait de la tenue de ce carnaval. La bière y était bien présente en marge des cortèges, sans aucun débordement vulgaire et violence. J'ai remarqués les moqueries dirigées vers les Waggis, caricatures des paysans alsaciens de la région de Sundgau, avec leur marques, des têtes hirsutes, des grandes dents et un gros nez exagérément rouge, habillé d'une blouse bleue, portant un poireau à la main, derrière une cocarde tricolore. Je me suis renseigné pour comprendre cette caricature. On m'a dit qu'à une certaine époque des Alsaciens du Sundgau était des travailleurs qui partaient travailler en Suisse. Ils n'avaient pas le droit de rentrer en France avec la totalité de leur salaire, alors ils dépensaient largement une bonne partie de leur salaire en Suisse. On les appelait des Waggis. Pendant le défilé les enfants réclamaient des bonbons aux Waggis. D'où vient cette habitudes de distribution de bonbons. Je ne sais pas.
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