Dessin au crayon du 17 ième siècle.

Dessin au crayon du 17 ième siècle.

   Blog du 21/04/12. La parole et l'écrit. La rédaction du blog m'a placé dans une forme d'enfermement. Derrière la grille de l'écriture, j'ai décidé d'exprimer des idées sur mon environnement et sur moi-même. La langue écrite est plus difficile à manier que la parole. Et pourtant tout le monde à besoin de communiquer. Comment faire quand on est anti-communautariste et que l'on  vit seul ? Il y a, bien sûr,  les lettres ou les courriels et le téléphone. 

  J'ai opté, en 2006, pour le blog. J'ai vu le côté pratique.  Un seul texte pour tous les amis. En plus, pas d'obligation de lecture. Le blog étant toujours là en attente de ses lecteurs. Il y a aussi, d'autres avantages à choisir le blog. Toutes les semaines, je dois me creuser les méninges pour trouver quelque chose à dire. Il paraît que cela retarde le vieillissement. Je préfère ça aux mots croisés.  Un autre point à mentionner - et non des moindres - est l'effort qu'il me faut faire chaque semaine pour préparer la page du samedi matin. Je ne suis pas un professionnel de l'écriture. Malgré ce handicap, je me refuse de laisser ce terrain aux seuls universitaires, écrivains, et autres intellectuels, spécialistes de la langue de Molière. J'ai déjà eu l'occasion de m'expliquer à ce sujet. Avec l'écriture, on entre dans un espace de réflexion plus complexe que celui de la parole.

    Chaque vendredi, je me mets au travail. Ce n'est pas si facile. Pour me faciliter la tâche, Je voudrais bien écrire quelque chose sur un coup de cœur. Cela n'est pas toujours possible. Evidemment je pourrais tout simplement ne rien écrire pendant deux ou trois semaines en attendant le fameux "coup de cœur". Cela ne marche pas comme ça. L'intérêt du blog c'est son caractère régulier. Comme pour un journal. C'est une obligation, une astreinte pour le rédacteur.  L'envie de faire ou de ne pas faire ne fonctionne pas pour la parution d'un blog. Il faut toujours se faire un peu violence pour écrire une page de blog. Semaine après semaine, on finit par mieux maîtriser la langue. Je pense que c'est valable à tous les niveaux et dans tous les domaines. Tous les artisans vous le diront. Je ne ressens pas l'écriture comme une corvée que je me serais attribuée pour me punir de quelque chose. Ecrire, c'est jouer avec les mots. C'est entrer dans un espace inconnu où les mots, puis les phrases donnent le rythme. J'avance comme quand je voyage, selon mon envie du moment.

   Quand je mets en ligne ma page de la semaine, je ressens toujours quelque chose de bon Il m'arrive de coincer sur un mot, une formulation. Je cherche. Cela me fait du bien. Je sais que au moins une personne lira ce mot ou cette phrase. Vous être ma gratification de la semaine.

  Je profite de ces lignes pour vous informer que vous êtes plus nombreux à lire le blog d'Alinos. Deux fois plus que l'année dernière. Selon les statistiques d'Overblog, vous êtes maintenant plus de 400 à vous connecter sur mon blog mensuellement. (Un ordinateur connecté tous les jours comptabilise 30 connections. Comme je fais une page par semaine, je pense que chaque blogueur se connecte au mieux 4 ou 5 fois par mois. Cela fait au moins une centaines d'ordinateurs différents.

~~~~~~

     Jeudi 19 avril 2012. Quand le temps le permet, je vais en vélo jusqu'à l'aéroport de Bâle-Mulhouse. Je m'arrête en chemin pour m'acheter une bière et un paquet de biscuits que je mange sur la terrasse de l'aéroport en regardant les avions atterrir et décoller. En l'absence de siège, je m'assois par terre. 

   Voir les avions me plait. Je ne me lasse jamais. Sans aller jusqu'à l'émerveillement, c'est toujours une satisfaction. Aucune décollage n'est identique à un autre. C'est toujours une épreuve pour le pilote comme pour les passagers. Rien ne garantie l'absence d'un problème technique. Il paraît que les chirurgiens font plus de conneries que les pilotes. Si les pilotes faisaient autant d'erreurs que les chirurgiens, il n'y aurait plus aucun avion dans le ciel, sauf les avions de guerre.

~~~~~~

    Mercredi 18 avril 2012. Obligée d'épouser son violeur. (informé par la presse) Au Maroc, pays islamiste modéré, quand même, l'article 475 du code pénal oblige une femme violée d'épouser son violeur. Récemment une jeune femme a mis fin à ses jours suite à l'application de cet article. Les lois dans les pays islamistes sont quand même surprenantes.

    Je ne comprends pas comment en 2012, dans un pays islamiste dit "modéré" on puisse encore utiliser un code pénal qui semble relever de pratiques du Moyen Age.  Article de loi bien pratique pour les hommes qui veulent choisir une  épouse sans avoir à lui demander son avis ! Je ne comprends vraiment pas comment des Marocains et des Marocaines peuvent tolérer ça. La justice marocaine est dans un état déplorable.

 

 

~~~~~~

 

 

Retour à l'accueil