Ecriture contrariée et la Californie.***

Nouvelle page d'écriture avec ma main gauche. ( je rappelle que je suis un gaucher que l'école a obligé d'écrire de la main gauche, c'était en 1950;  ce qui ne faisait que s'ajouter à mes problèmes.

    Le monde extérieur n'existe que grâce aux médias. Comment pourrait-on savoir ce qu'il se passe à des centaines de km sans les médias ? On oublie beaucoup ces changements. Il y a quelques centaines d'années quand un événement se passait à Paris, la province était informée plusieurs jours après. Il fallait laisser le temps d'arriver aux diligences. Ce qui se passait plus loin, en dehors de la France, c'était l'inconnu complet, seuls quelques voyageurs privilégiés savaient et écrivait des livres.

 Grace aux médias, j'ai lu que  Kim Dae Jung, ancien Président de la Corée du Sud, récemment décédé, est un homme qui a beaucoup compté pour la création de la Corée du Nord. Sa vie se confond avec celle de son épouse qui a été tout aussi exemplaire. C'est d'autant plus exceptionnelle que dans cette partie du monde, on est plus tourné vers une forme de totalitarisme politique ou religieux. Les va-t'en guerre de tous bords sont plus nombreux que les hommes de paix.

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    Je quitte la maison en début d'après-midi pour Paris . Le départ pour Los Angeles, c'est jeudi 11h30 Je me sens bizarre, j'ai le  trac. Je crains pour la sécurité de la maison. Faire en sorte que "les bad boys" ne s'intéressent pas à elle. Je pars un mois. Je n'ai pourtant aucun objet de valeur, mais comme tout se vend dans les vide-greniers...le moindre petite objet a de la valeur, même si ce n'est qu'un euro.
    Je m'inquiète aussi pour le voyage. Je vais encore me retrouver tout seul sur les routes incertaines de l'Amérique. A la merci de n'importe quel crook ou  voleur de grand chemin. Mais je ne dois pas y penser. Je vais peut-être rentrer en France complètement plumé. Mais ce n'est pas si grave, tant que je rentre entier et en vie.
   Voici pour  mon humeur du jour. Comme d'habitude, au moment du départ, j'ai les foins, la trouille, les chocottes, le thermomètre à zéro....tous ces mots gentillets  pour dire que je n'en mène pas large.
Ce n'est pas grave au fond. Je suis sur ma dernière ligne droite, je n'est  plus grand chose à perdre. Je demande seulement quelques années ou quelques mois de rabiot, de cette vie merveilleuse. Je ne tiens pas à mourir seul  devant mon poste de télévision.

 

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    J'ai réussi à me rendre à l'aéroport de Charles de Gaulle. Cela n'a pas été facile. Un voisin m'a proposé de me conduire à la gare SNCF. Une demi heure avant l'heure de départ, je cherche la clé du cabanon à outils. Je n'arrive pas à mettre la main dessus. Tans pis, je pars quand même. A la gare le voisin me dépose et repart. Sur le quai, je m'aperçois que je n'ai pas pris mon carnet d'adresses. C'est quand même embêtant de partir sans. Je rentre à la maison en stop. Je retrouve la clé du cabanon et mon carnet d'adresses. Je retourne chez le voisin pour l'informer mes conneries, il insiste pour me conduire de nouveau à la gare. Je prends un autre train pour Paris gare du Nord. J'en prends un deuxième pour Aulnay sous Bois où je trouve une chambre d'hôtel pour 60 €. Je finis par prendre mon avion le lendemain sur Air  Tahiti Nui. Mêmes prestations que sur un vol Air France, d'après un habitué. L'attribution d'un verre de champagne et de mini-sandwiches en encart a confirmé. Le personnel de cabine était parfait, je commençais à sentir le parfum des cocotiers. Comme c'est la première fois que je vais à Los Angeles en vol direct. J'ai pu voir sur mon écran individuel que l'avion avait mis le cap sur l'Islande. Je pensais qu'il se dirigerait plus au sud en direction du Canada. Comme quoi la projection des cartes Mercator est trompeuse. La bonne direction est bien au nord-nord-est. La vitesse de l'Airbus 340-400 à 41 000 pieds ( 12000 m)   était de 860 km/heure. C'est quand même bien ces petits écrans qu'ils mettent dans les gros avions, on peut ainsi suivre la progression de l'avion.

    Arrivé à Los Angeles, j'ai pris la navette de Dollar, mon loueur de voiture,  devant l'aéroport. Tous les locations de voitures ont leur bus pour transporter leurs clients jusqu'au parking où ils prennent leur voiture. On m'a remis mon contrat de location avec indiqué rangée E. C'était sur cette rangée que je devais prendre mon véhicule. La catégorie E étant la moins chère. Aux Etats-Unis, la plus petite voiture est déjà une voiture confortable avec climatisation, etc...J'ai choisi une Dodge Caliber. Une très belle voiture. Elle avait déjà 40 000 miles. .Il n'y a pas de raison qu'elle n'en fasse pas 10% de plus.

    Mon amie et son fils m'ont très bien accueilli à Torrance. Je connaissais déjà la maison et le quartier, j'ai pris  le temps de faire quelques courses chez Trader's Joe. Mon supermarché favori. J'ai acheté mon  cheese cake  habituel et une bouteille  de gros rouge californien. Tout est bon marché avec le change à 1,40 € le dollar. Je suis un peu fatigué avec le décalage horaire. Je me suis couché hier soir à 8 heures du matin, heure française. Une nuit blanche. presque une deuxième en comptant la nuit passé la veille à l'aéroport de Roissy.
Ici il fait beau, c'est l'été indien. Ciel bleu parfait. Je suis installé dans un cybercafé à côté de la plage de Torrance. Les gens sont en tee-shirt. Les filles sont en mini-short, un beau spectacle.

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       Samedi prochain, j'aurais quitté Los Angeles pour le Sud de la Californie. San Diego et sa base militaire. Il paraît que le site naval militaire se visite. Cà m'intéresse. A la semaine prochaine pour la base de l'American Navy.