Blog du 13/05/23.

Le Nigeria. J'ai lu un petit article dans le journal La Croix du 9 avril 2023. Il faisait état d'un nombre impressionnant de Chrétiens tués par les Djihadistes musulmans : 1000 morts en un peu plus de trois mois. Un chiffre épouvantable qui ressemble à poteau d'exécution. Un génocide mécanisé. Hitler n'est pas mort.  Sur internet, j'ai lu un article de Léon Koungou dans Géoéconomie2010/1 N° 52,où j'ai appris que les problèmes de cohabitation entre religions au Nigeria ne datent pas d'hier. Voici un extrait de l'article :

 "Démocratie et fondamentalismes religieux au Nigeria:

vivre libre dans la peur"

         "Depuis presque trente ans, le Nigeria est habitué à des violences sur fond religieux. Les  mouvements se réclament de Boko Haram, qui se veut une version subsaharienne des Talibans afghans, mais sa vision radicale de l’islam n’est pas partagée par la majorité des musulmans nigérians. Phénomène nouveau, les violences des fondamentalistes, jadis orientées vers les populations non musulmanes, sont désormais orientées vers le gouvernement. La religion a toujours joué un grand rôle dans la politique. Les politiciens s’en sont souvent servie pour gagner un appui lors des élections. (...) En fait, la vie politique concerne le pouvoir et le contrôle des ressources matérielles. Et depuis toujours, les dirigeants politiques ont compris l’importance de la religion dans l’exercice". 

      Voici, ce que je craignais. Une guerre entre groupes ethniques avec à la clé des avantages politiques et économiques. L'Etat fédéral ne parvient pas à juguler ce drame ethnique. Les pays occidentaux ne sont pas mandatés pour intervenir et faire cesser ces massacres. On se souvient de la guerre civile et religieuse entre Hutus et Tutsis et l'intervention malheureuse de la France.

    Les structures de pouvoirs en Afrique trouvent leur origine sur des bases ethniques et religieuses que l'on appelle les chefferies. Avec les avantages économiques et sociaux que cela induit au profit de certains groupes sociaux.  Le pouvoir colonial britannique a aussi contribué à la disqualification des Musulmans en favorisant la scolarisation de certaines populations évangélisées.  Evidemment, c'est plus compliqué que cela. Cependant, nous, occidentaux, nous sommes écartés de toute recherche de paix. Chacun vit ses croyances religieuses à sa manière, même si elles conduisent à massacrer ses voisins.

      Alors les populations religieuses  continuent à s'entre-tuer dans l'indifférence générale. 

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     La terreur en Iran. On parle peu des opposants au régime des Mollahs en Iran. On en parle moins parce que les medias chargent leurs colonnes avec d'autres informations, mais la terreur et les exécutions continuent. Depuis le début de l'année le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU a dénombré 209 exécutions depuis le début de l'année. Un régime politique qui se maintient au pouvoir par la terreur qu'il provoque dans la population. Les exécutions, les viols, la torture. Encore un régime politique qui bafoue la vie humaine. Quand on a 82 millions d'habitants en Iran,  que valent  quelques milliers de vies ? Rien du tout.

      Voici ce que le pouvoir religieux chiite fait de son peuple. Je rappelle que la France (Bonne Mère) a accueilli l'Ayatollah Khomeini pendant 112 jours avant sa prise de pouvoir in Iran en 1978 à Neauphle le Château dans le département des Yvelines, à côté de Paris.

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      L'Inde. Mon copain Daniel vient de m'adresser un article de presse. Avec comme titre : Les nationalistes hindous tentent d'effacer leur passé. Je me suis demandé quel passé souhaitent-ils faire disparaitre ?  J'ai trouvé qu'il s'agit d'une manifestation  d'Hindous radicaux qui s'en sont pris à des Musulmans. Trois jours de violence sans intervention de la police pour faire cesser ces violences délétères. Résultats : 2000 principalement des Musulmans. Cela se passait en 2002. Le gouvernement actuel modifie tous les livres scolaires où on parle de cette tuerie cautionnée par le gouvernement hindou de l'époque. 

    Tout le monde tue tout le monde. 2000 morts cette fois-ci et les autorités actuelles veulent oublier tout simplement parce que cette tuerie, une erreur humaine et politique que l'on veut voir disparaître des livres d'histoire des manuels scolaires.

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