Japon Osaka

   Arrivée en douceur à Osaka, je n'ai même pas senti le contact au sol  de l'avion.Je l'ai confondu avec une turbulence. La compagnie low cost Sky fait aussi bien que les grandes  compagnies. L'avion était impeccable, comme neuf. Le personnel de cabine était "aux petits soins" avec nous (quand il était visible).  Aucune annonce de sécurité, tout de même. Peut-être en japonais à la sono, mais je ne me suis aperçu de rien.

   Mon hôtel est à côté d'un nœud  ferroviaire. Comme on disait dans le temps. A la différence de Tokyo, je n'entends rien de  ma chambre. L'hôtel est impeccable, une réception de deux personnes à l'ancienne avec des petites boîtes pour mettre les clés. un grand hall d'entrée avec fauteuils. Ma chambre est de taille moyenne, une petite salle de bains avec le système électrique pour se laver le trou de balle, avec réglage adapté  pour hommes et femmes. A chercher à faire bien, on finit par emmerder tous le monde.

   Le premier jour, je  suis allé faire un tour en ville (Umeda) , autour de la gare. J'ai trouvé plein de petits restaurants (d'une dizaine de places) encastrés sous la gare du chemin de fer. Les centres commerciaux ne manquent pas aussi, pas d'alimentation au détail, que des restaurants, de l'habillement, de cosmétique, des pommages en tous genres.

   Beaucoup de photographies des plats proposés dans les restaurants.  Tout semble très appétissant, mais rien de reconnaissable, pas de steak-frites ni de côtes de porc purée. Les restaurants offrent dans ce pays des plats composés de petits morceaux. Je comprends, il faut des trucs qui se mange avec des baguettes. Pas de couteau ni fourchette. J'arrive maintenant à manger avec des baguettes, cela me prend du temps.

   Quand je regarde les photographies des plats servis dans les restaurants, je vois toujours des images de plats qui ont tous l'air appétissants. Je ne vois jamais de beaux steaks frites, ou côtes de porc purée. Ici, la viande quand il y en a)  est coupée en petits morceaux. Avec les baguettes, on aurait beaucoup de mal pour attraper son steak et encore plus de mal pour le couper. Ici pas de couteau ! Je me régale de sushis. Ils semblent toujours très frais. Le riz collant, spécial sushis, est aussi excellent.

   A mon retour en France, je vais me payer un steak salade ou haricots verts ou bien une  purée. Un steak haché pourrait aussi me convenir.

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   Deuxième jour à Osaka. Il est maintenant 10 heures, j'ai lu qu'il y avait un autre centre ville à Osaka, Namba, je vais aller voir.

   13 H 30,  de retour de Namba, situé à 4 arrêts de métro,  le quartier n'est pas très différent de celui où je suis actuellement. Mêmes magasins, mêmes restaurants sous les arcades, même affluence dans le métro. La campagne doit être différente avec le paysage qui change. Mais ici, l'urbanisme et les enseignes de magasins se ressemblent,  même si je ne comprends pas ce qui est écrit.

Un grand magasin se permet d'avoir une salle de conférence au dernier étage. Bien sûr c'est un magasin qui vend des produits de luxe. C'est pas mal quand même.

La circulation automobile Au Japon.

   D'abord le bruit. Les usagers ne klaxonnent pas ou rarement. En Chine, c'est à tire la rigot que l'on klaxonne, surtout pour se frayer un passage dans la circulation, même quand c'est inutile.

   Les Chinois sont très bien équipés en véhicules électriques. Tous les vélos, cyclos, motos, sont électriques (à 99 %). On respire mieux en Chine depuis quelques années. Par contre au Japon où il y a moins de circulation automobile, si je compare à la Chine, à part quelques véhicules hybrides, les véhicules sont encore thermiques. Cela m'a surpris, cela tient peut-être aux batteries qui coûtent chères, fabriquées en Chine.

   Je suis surpris par la quasi l'absence de motos dans les rues de Tokyo ou d'Osaka. De temps en temps on peut entendre une moto bruyante, bruit qui ressemble un peu aux Harley Davidson. Je ne reconnais pas le bruit "sérieux et pépère" d'une grosse moto japonaise vendue en France. Les motos japonais sont partout en France et on en voit peu au Japon....

   Je ne vois pas de véhicules de livraison pendant la journée. Ils doivent venir tôt le matin. Personne n'ose enfreindre les codes. Comme je l'ai déjà dit, les bicyclettes (et il y en a beaucoup) ne doivent pas se garer n'importe où sur l'espace public, certains endroits sont aménagés pour, les vélos doivent aussi payer pour leur stationnement, le ticket est collé sur le cadre du vélo.  et il faut payer horodateur. Les vélos sont immatriculés au Japon.

   La circulation automobile, c'est quelque chose de sérieux ici (comme le reste d'ailleurs) l'ordre et la réglementation sont respectés à la lettre. La fantaisie n'est appréciée que dans les galeries ou les musées.  Le code doit être respecté pour tout. Un exemple : hier, dans un grand magasin, j'ai attendu avec d'autres l'ascenseur pour monter. Quand il est arrivé (j'étais au rez-de-chaussée) deux dames sont montées avec leur poussettes, il restait beaucoup de places. Je suis monté. Cela n'a pas été apprécié. On m'a fait la réflexion. On ne prend pas l'ascenseur descendant quand on monte. Encore un code à respecter.

   Parfois le code est local. A Tokyo, on monte dans un escalier roulant en s'arrêtant sur la file de gauche, ici à Osaka, c'est le contraire, on s'arrête sur la droite. Pourquoi ? J'imagine que l'habitude s'est fait comme ça, au fil des jours.

Sortie en banlieue d'Osaka.

   Aujourd'hui 1 ier juin 2019, j'ai pris le train pour quatre ou cinq arrêts, je voulais aller au  port. C'est très difficile d'aller quelque part sans savoir exactement y aller. Çà, c'est ma spécialité. Résultat, j'ai marché pendant quelques kilomètres en banlieue ce samedi. Cela m'a fait du bien de quitter le monde du bruit et de la publicité tapageuse. Je n'ai pas croisé grand monde, j'ai vu que le Japon pouvait aussi être tranquille quand on s'éloigne des centres urbains.

Demain (4/06) départ en avion pour Kagoshima,

    ville de 500 000 habitants dans l'île la plus occidentale de l'Archipel. C'est de l'aéroport de kagoshima que je partirai pour Hong Kong. J'ai choisi Kagoshima parce que cette ville me rapprochait de Hong Kong. C'est idiot parce qu'en avion cela ne change rien. Une heure de plus ou de moins ne modifie pas le  prix du billet, ou si peu. 

   Je viens de voir sur internet qu Kagoshima était le pot de chambre du Japon et le mois de juin est le mois le plus pluvieux. C'est pas très grave, je ne reste dans cette ville que quatre jours. Le plus important pour moi est de rester en bonne santé jusqu'à mon retour (je rentre le 12 juin dans la nuit (heure de Hong Kong).

   Je ne vois jamais au cours de mes voyages, ce qu'un touriste "normal" vient voir. Ce qui m'intéresse ici, ce sont des petits détails de la vie quotidienne qui ne sont pas vus par les touristes qui ont le nez dans le guide touristique. Ici, je vais quand même voir le volcan Sakurajima. C'est un volcan encore actif qui peut exploser à tout moment. les gens d'ici sont habitués, depuis quelques dizaines d'années il s'est rien passé de grave, alors la vie continue. La visite a été courte. Le bateau a laissé ses passagers sur l'embarcadère, les touristes ont embarqué sur un bus. Tout ce petit monde est parti faire le tour de l'île pour voir le volcan sur tous les côtés. Moi, j'ai préféré manger quelque chose au snack du coin pour voir le volcan de loin. J'ai quand même discuté avec le gardien d'un petit port de plaisance qui m'a donné quelques infos sur le volcan. J'ai ainsi appris qu'un gros morceau de roche, de plusieurs tonnes, à côté de moi, avait été propulsé par le volcan lors de sa dernière irruption (je ne me souviens plus quand). Le cratère du volcan était à 5, 6 kilomètres de là. On ne peut pas imaginer la force de la nature.

Véridique.

   5 H 45, le jour de mon départ pour Kagoshima.

    A 23 H 30, hier soir,  une forte sonnerie a retenti dans le couloir. J'ai  pensé à une fausse alarme (c'est mon côté optimiste), et puis j'ai entendu des bruits dans le couloir, des gens qui parlaient. J'ai pensé qu'il devait se passer quelque chose. J'ai entendu quelqu'un frapper aux portes des chambres. Personne n'a frappé à ma porte.

   Pas un seul instant je n'ai pensé à un tsunami ou à un tremblement de terre, pourtant, il y a exactement un an, le 18 juin 2018,  un tremblement de terre a fait 3 morts et 200 blessés à Osaka. On se souvient aussi du tremblement de terre et le tsunami de 2011,  dans la région de Fukushima,  qui a fait des milliers de morts et provoqué la catastrophe nucléaire de la centrale nucléaire. C'est ce matin que j'ai réalisé ce qu'il s'était passé. La nuit dernière un séisme de magnitude 5 a secoué Tokyo. Je n'ai rien senti. Tokyo non plus apparemment.