La guerre dans un fauteuil.
07 juil. 2017Aller au casse-pipe pour vendre de l'info-live.
Il y a quelque chose qui me turlupine. Pourquoi envoie-t-on des journalistes au plus près des conflits armés, en Irak ou en Syrie, surtout depuis l'intrusion des images dans la représentation du monde ?
La mort de ces trois journalistes à Mossoul, dont deux Français, le 16 juin dernier, m'a une nouvelle fois scandalisé. Avais-t-on vraiment besoin d'images, au plus près des combats ? Ce n'est pas différent lors d'un accident routier. On ralentit, on s'arrête aussi pour voir les victimes. L'envie de voir le sang, la mort au plus près est dans l'ADN des humains. Sous la révolution, quand on coupait les têtes, il y avait toujours beaucoup de monde pour voir.
Le besoin d'images est considérable, et tous les jours il en faut de nouvelles. La télé-réalité plaît beaucoup. On entre dans un domaine où les gens veulent tout voir. Les films de guerre plaisent pour représenter les valeurs humaines (positives et négatives). Va pour la fiction qui représentent ce qui s'est passé il y a cinquante ans, comme le "Jour le plus long". Mais en quelques années on est passé de la fiction à la réalité. Maintenant on veut voir la guerre en direct, en live comme on dit de nos jours. Ca plaît et les directeurs de rédactions envoient des journalistes au casse-pipe pour réponde à la demande.
Mon prochain voyage en Asie.
Ma santé ne s'améliore pas. A mon âge, je n'attends pas un miracle. Cependant, tant qu'il me restera assez de forces, je continuerais mes voyages exotiques. Je viens de réserver un vol pour Bangkok pour le 17 août 2017. Le retour deux mois plus tard, avec la compagnie Qatar Airways. Je vais manger hallal pendant tout le voyage. Je mangeais hallal déjà avec Emirates. C'était une bonne cuisine, surtout la fois où j'ai voyagé en business class en Bangkok et Hong Kong où le champagne était bien français.
Je n'ai pas encore décidé où j'irai à partir de Bangkok, peut-être le sud de la Thaïlande, la Malaisie et Singapour ? J'ai encore un peu de temps pour décider. J'aime bien cette période, avant le choix définitif : Taipei, Tokyo, Phnom Penh, Kuala Lumpur, Singapour. Des mots qui brillent. C'est un grand plaisir de savoir que l'on peut choisir une destination pleine de mystères et de surprises. C'est vraiment autre chose que se décider pour La Grande Motte, Le Touquet Paris-Plage ou Biarritz...Ces villes française, avec toutes leurs qualités, ne me font pas rêver. J'ai besoin de quelque chose de plus costaud. Du hard. Je sais, je sais, je n'en fais pas grand chose de ces belles destinations. Je suis dans l'illusion et le rêve, c'est bien quand même.