Le voyage et mon arrivée à Bangkok. * * * * * * *

21 sept. 2012

Blog du 22/09/22. Jeudi 2O septembre 2012. Voyager n'est pas du temps gaspillé, c'est un temps enrichi de rencontres et de découvertes. Comme toujours, j'ai pris un premier vol pour Londres Heathrow. L'avion a survolé le château royal de Windsor. For sure, la Reine doit entendre tous ces avions qui lui passe au dessus de la tête. Arrivé au Terminal 5, j'ai dû me rendre au T3 pour prendre mon nouvel avion pour la Thaïlande. Le T3 est une grosse plateforme aérienne d'où partent les vols pour l'Asie et l'Océanie. J'ai trois heures d'attente avant l'embarquement. C'est rien trois heures. J'aime bien être dans un aéroport avec un billet de transport. A Saint Louis je vais tous les jours à l'aéroport sans justificatif, rien que pour voir les avions. J'ai mon sandwich et mon godet pour boire dans les toilettes. Cela me suffit. La plupart des boutiques qui vendent de l'alimentation sont chères, trop chères pour ma bourse. A 19 h 00, il y avait foule au Terminal 3.( C'est fou, maintenant que je parle du Terminal, je me plonge dans le film de Steven Spielberg, avec Tom Hanks : "Terminal". Une belle histoire perturbée par la guerre. Le héros, devenu sans-papier, s'en sort grâce à sa capacité de résilience et son honnêteté. C'est un peu l'histoire de l'Amérique combative qui ne baisse pas les bras.

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Le vol Londres-Bangkok s'est bien déroulé. Les plateaux repas ont été rapidement distribués et promptement ramassés. Les volets baissés et les lumières éteintes pour un gentil dodo des passagers. Le ventre plein, on dort mieux. Je me suis senti quand même un peu maltraité. Un chargement de chevaux de courses pour Hong Kong, pas plus de respect. Le Boeing 747-400 de la British Airways était rempli de jeunes en route vers de multiples aventures dans cette partie du monde. J'étais assis à côté de jeunes anglais qui ne m'ont pas accordé le moindre signe de cohabitation cordiale. Ils étaient dans leur bulle, dans la lecture de leur magazine de voitures de courses. J'ai fini par m'asseoir sur un strapontin à l'arrière de l'appareil, siège normalement réservé au personnel de bord au moment des décollages et atterrissages de l'appareil. Je me levais régulièrement pour marcher. Je suis toujours inquiet pour mes veines. Une thrombose est vitre arrivée.

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Arrivé à Bangkok, j'ai facilement trouvé mon minibus pour Monument Place, ensuite j'ai pris le 12, mais dans la mauvaise direction. Je me suis retrouvé dans un embouteillage monstre au Centre Ville. Deux heures pour faire quelques kilomètres. Je serais bien descendu, mais avec les bagages...Les passagers restaient calmes. Pas un frémissement de mécontentement. Même les Anglais auraient perdu leur flegme dans ce genre de situation. Le bus était équipé d'un récepteur de télévision qui diffusait un soap. Un feuilletons sont populaires ici. Malgré le problème de la langue, j'ai réussi à suivre l'aventure de cœur de la jeune héroïne. J'ai fini par arriver à destination ;Khao San Road.

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J'ai retrouvé ma chambre 202 à Nakorn Ping Hotel. Elle était comme je l'avais quittée l'année dernière. Je suis sorti pour acheter ma nourriture du soir. Mon vendeur de riz/poulet était là, à la même place. Mon plat de riz était au même prix : 30 Baht. Je ne sais pas si il m'a reconnu. Je ne pouvais pas lui demander. Depuis mon premier voyage en Thaïlande, en 2005, je ne vois pas beaucoup de changements. En France, on est toujours en travaux pour améliorer ceci ou cela, en voirie surtout. Dans le vieux quartier de Khao San, on ne touche à rien. Je soupçonne la présence d'un plan d'urbanisme qui attend son heure. Un quartier neuf finira bien par voir le jour, comme dans d'autres quartiers de Bangkok. En attendant les vieux quartiers ne respirent pas le propre. Les routes sont dangereuses, les trottoirs défoncés. Les chiens livrés à eux-mêmes. Une vraie pagaille joyeuse règne sur la ville. C'est peut-être comme ça aussi le Bangkok qui attire les touristes.

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Sortie dans quartier Petchaburi. Cette année le bateau-bus fonctionne. Je l'ai pris pour aller chez Big C, un grand magasin de la capitale (propriété de Casino). L'année dernière, j'ai une lettre à la direction de Paris pour me plaindre du pain qui était vendu tous les jours dur comme pierrre. Ils ne m'ont pas répondu. Mais cette année, j'ai eu la bonne surprise de constater que le pain était vendu souple. Comment les Thaïs pourraient-ils apprécier le pain français si on leur donne du pain rassis à manger ? J'ai aussi retrouvé mes nouilles à 22 bahts (1 euro), j'ai découvert des légumes inconnus d'une texture bizarre. Je n'ai pas été malade, c'est déjà ça. J'ai lorgné sur la pâtisserie, trop de sucre. Je suis rentré à pied à la maison. Il pleuvait un peu. Mauvais période de l'année, saison des pluie. On annonce des inondations.

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Le bateau-bus m'a conduit jusqu'à Petchaburi pour le même prix qu'un bus climatisé. Avec le fun en plus. Déjà pour monter dans le bateau est une épreuve sportive. Il bien s'accrocher à une corde pour ne pas tomber à l'eau. Attention ce n'est pas de l'eau propre, les égouts de Bangkok se déverse dans cette eau. Parfois, elle sent très mauvais, la preuve. Les gens s'habituent. Le bateau est bien plus rapide que le bus. Alors on y va ! Ces bateaux sont de véritables machines de guerre. Le pilote conduit cet engin avec une adresse redoutable. Redoutable parce que en cas de fausse manipulation, on reçoit une gerbe une d'eau sale. Pour éviter cela, les passagers tirent des ficelles pour remonter des bâches bleues. C'est pas toujours efficaces.

Cette fois-ci, je vais quitter Bangkok pour une semaine à Hong Kong. J'ai trouvé un billet avec Thaï Airways. En faisant ma recherche sur internet en langue française, j'ai certainement payé plus que si je l'avais faite en langue thaï. Ce sont des malins.

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jeux olympiques 2012