Vraiment, j'ai des journées très bousculées par un emploi du temps trop chargé. Je m'affole un peu, un peu trop, peut-être. J'ai peur de perdre mes  moyens cognitifs  et de ne pas parvenir à bloucler mon livre de ma vie "Récit d'un rescapé". C'est le titre que j'ai choisi à ce jour pour mes mémoires. Je fais plein de choses, y compris de l'informatique. Alors j'ai fini par oublié complètement le blog. Aujourd'hui nous sommes dimanche. Je suis donc en retard, très en retard.Ce matin, j'ai travaillé sur une page pour les mémoires, j'ai reconstruit une page écrite en 2010. C'est une page amusanteoù je décris ma visite chez un  dentiste à Los Angeles. Une consultation très différence des consultations pratiquées en France.

Je vous mets en copie ce que j'ai écrit ce matin pour mon "Récit d'un rescapé". Cette page paraîtra peut-être dans un livre si je tiens encore un peu le coup pour terminer le livre.

La consultation dentaire en septembre 2010.

La secrétaire du cabinet dentaire m'a donné une rendez-vous pour le lendemain.

Quand je me suis présenté pour les soins, il m'a été demandé d'écrire mon nom

sur un post-il. La secrétaire de la veille est venue vers moi.

Elle m'a accueilli chaleureusement et m'a demandé de compléter une fiche

de renseignements de deux pages, beaucoup d'informations concernant

les assurances santé, ainsi que l'adresse le l'employeur.

C'est important aux US ? Quelques minutes plus tard, une autre personne

s'est présentée et m'a dit "c'est à moi". Je suis installé sur un fauteuil

de dentiste. Deux dames en blouses vertes sont arrivés avec un appareil

de radiographie. Elle m'ont demandé où j'avais mal. Je le leur dit.

Elles ont posé sur moi un lourd tablier de plomb et ont pris un cliché

de la dent malade. Satisfaites du cliché, elle sont reparties.

Entre temps, le dentiste arrive. Je lui raconte mes soucis. Il regarde

la radio sur son ordinateur. Le diagnostic est clair : "l'extraction est

nécessaire, pas d'alternative", il me dit. $ 200 pour l'extraction et $ 350

pour le remplacement du dentier. J'essaye de voir si le remplacement

du dentier est indispensable. Il me confirme que le dentier serait

loose (branlant) si je ne me faisait pas refaire un nouvel appareil dentaire.

A good price (un bon price) qu'il rajoute. Je n'insiste pas.

La secrétaire me demande ma carte bancaire. Je dois payer avant les soins.

Arrive une autre assistante avec une blouse rose qui me badigeonne la

gencive avec un produit et me met dans la bouche une espèce de sucette

et un morceau de gaze. Elle me demande de garder la bouche fermée.

Elle prépare aussi les instruments de chirurgie qu'elle dépose sur une tablette.

J'attends. Le dentiste revient pour les soins. Il me dit "ça va piquer".

Cà pique. Il m'annonce ensuite qu'il revient dans 20 minutes.

Il revient, attrape un pied de biche miniature. En deux ou trois mouvements

la dent est sortie. J'ai senti une forte pression dans la bouche, c'est tout.

Il est parti sans un mot. Une assistante est venue, elle a rédigé 

une ordonnance pour les anti-douleurs et les antibiotiques. C'était terminé.

J'ai pris mes médicaments à la pharmacie de Walmart, payé $ 23. C'était fait.

Ma visite chez le dentiste a duré deux heures. Le dentiste est

intervenu 6 minutes, pas plus, diagnostic, anesthésie et extraction.

Le reste du travail a été fait par des assistantes. Je pense que

le dentiste intervenait sur plusieurs patients à la fois. Un vrai travail

à la chaîne. En France, les dentistes ont une assistante, pas plus.

Une expérience américaine intéressante.

Avec mes tardives salutations.

 

Retour à l'accueil