La montée des eaux.

Le cauchemar des inondations à répétition.  En France plusieurs départements sont inondés suite à deux périodes intenses de pluie., dont le Pas-de-Calais. Des  communes se sont retrouvées sous un mètre d'eau. Pratiquement aucune maison sur ces territoires n'a résisté à la montée des eaux. Les habitants désespèrent, des gens simples qui ne possèdent que leur petite maison. Ils ne savent pas où aller et envisager un nouvel avenir.  C'est un drame humain. Le secteur inondé est marécageux couvert de petites écluses qui aujourd'hui se révèlent insuffisantes avec le dérèglement climatique. Les pouvoirs publiques sont certainement absorbés par cette situation dramatique pour des milliers d'habitants. Que faire ? Rendre ces hectares de marais inhabitables ou renforcer le système de régulation des eaux

En attendant, une partie du département du Pas-de-Calais est à l'arrêt et les habitants ont les pieds dans l'eau ou circulent en barque. Ils sont désemparés. Le problème les dépasse. Une habitante a dit en pleurs à un reporter d'une chaîne de télévision :  "J'ai rien demandé"...! Ces quelques mots m'ont troublé. Cette dame qui ne demandait que vivre simplement  dans sa petite maison, ne comprend pas ce qu'il lui arrive. Cette inondation est un drame pour beaucoup de gens.

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Les ruraux doivent maintenant composer avec les néo-ruraux, les citadins de la classe moyenne qui vivent maintenant une partie de la semaine à la campagne, surtout depuis la COVID  avec le télétravail et la présence de lignes de chemin de fer à grande vitesse qui permet de travailler à une centaine de kilomètres, parfois plus. Les ruraux doivent parfois serrés les coudes pour ne pas se faire déborder par ces néo-ruraux. Cette nouvelle population rurale peut se montrer très active, jusqu'à devenir envahissante. Ce sont eux qui reprennent des commerces à l'abandon, créent des animations localement, restaurent des maisons de maîtres en friche, ouverts des sentier de randonnés abandonnés depuis de lustres, etc....Evidemment, les ruraux propriétaires d'exploitations agricoles résistent du mieux qu'ils peuvent. Il y a maintenant de la concurrence dont ils sont bien obligés de tenir compte.

.Dans quelques années les villages seront peut-être dirigés et animés par ces néo-ruraux très actifs. N'oublions pas que de nombreux villages en pleine campagne ou en montage étaient considérés comme morts il y a trente ou quarante ans. Ce sont souvent des personnes extérieures qui ont redonné vie à ces villages qui cherchaient désespérément leur avenir, à commencer comment garder leur école primaire ouverte, leur boulangerie et leur bar-tabac. Reste que la cohabitation est délicate et le restera pendant encore quelques années. J'ai constaté par moi-même que les ruraux me traitaient avec déférence parce que je n'était pas du terroir. Tout ce que je pouvais bien leur dire était traité nul d'un revers de main. Une forme idiote de discrimination, histoire de me mettre hors course parce que je ne suis pas né ou habite au bon endroit. Combien de temps faudra-t-il  pour que le métissage prenne ?