Les attaques en haute mer.

Les pirates en haute mer.

     Les pirates du Golf de Guinée. Comme on n'en parlait plus dans la grande presse, je les ai oubliés. C'est un minuscule article dans le journal La Croix qui a remis le problème dans l'actualité. On n'en parlait plus, mais elle existe toujours. En moyenne 200 par mois, principalement dans le Détroit de Malacca et le Golf de Guinée et d'Aden. Les causes sont toujours les mêmes : pauvreté des pays qui bordent la côte et les mêmes Etats incapables de faire respecter le droit de la mer. Les Etats et les Nations Unis ont mis en place une juridiction spécifique pour lutter contre ce fléau, malheureusement encore  insuffisants. 

    Ces pirates se considèrent souvent comme des Robins des Bois des temps modernes. J'ai vu des interviews de certains de ces pirates de Guinée qui ont attaqué des plateformes pétrolières. Ils semblaient dire qu'ils s'en prenaient qu'aux  riches. Un raccourci  rapide et à court terme. Ces attaques et vols ne feront évidemment que provoquer une augmentation du prix du pétrole.

     La sécurité des biens et des personnes devient une industrie (presque) lourde. Combien d'emplois sont maintenant répertoriés dans cette catégorie ? Dans notre joli monde, nous protégeons tout. Il paraît qu'en Afrique du Sud, les classes moyennes sont confinées dans leur compound protégé par des techniques sécuritaires de plus en plus sophistiquées et hors de prix. Beaucoup de gens ne  sortent de chez eux que dans une voiture blindée pour prévenir les agressions aux feux rouges. Cette Afrique du Sud qui m'a beaucoup désolée. Qu'est devenu le rêve de Desmond Tutu, la Révolution Arc-en-ciel, the Rainbow Nation ? Je m'égare, je m'égare....

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