Désolé pour mon choix d'image, mais je fais une fixation sur cet animal.

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   Le maire d'Helsinki lance un pavé dans la mare : il a proposé de faire adopter la langue anglaise comme deuxième langue officielle de la  Finlande en raison de difficultés qu'ont les étrangers pour pour apprendre le finnois et le suédois. Les autorités de la ville ont remarqué que les experts professionnels - dont à besoin la Finlande -  ne souhaitent pas s'installer dans le pays, même pour quelques mois, à cause des problèmes linguistiques.

   Cela me ramène à ce que j'ai écrit il y a quelques semaines sur les causes de l'échec de la vente des 12 sous-marins à l'Australie. J'ai dit que la langue était une des raisons de l'échec, qu'elle était un problème caché dont on ne parle pas facilement. Dire que les Anglais, les Australiens, les Américains, vont plus facilement faire affaire entre eux est difficile. Cela peut être gênant pour les rationalistes qui attendent des preuves de ce que l'on avance. Cependant dans les conversations courantes, le langage familier ou argotique est souvent utilisé. Dans une conversation décontractée, le langue familière prend rapidement le dessus. Les partenaires d'un contrat, ou d'un engagement, ont besoin de confiance, et la confiance ont la trouve aussi avec des conversations décontractées à l'extérieur d'une salle de réunion.

    Ne pas parler la même langue peut vite devenir un obstacle pour établir un lien de confiance. J'ai entendu sur les médias un responsable militaire américain de l'OTAN, dire qu'il était parfois difficile de prendre des décisions avec des Hauts Gradés d'un pays dont la langue maternelle n'est pas l'anglais.

   Cette histoire de sous-marins que les Australiens ont commandé à la France et qu'ils ne veulent plus, est certainement plus encore  complexe que ce qui en a été dit ces dernières semaines. D'après la presse australienne, l'Australie se tournerait maintenant vers les Anglais pour acheter leurs sous-marins. Ce serait les entreprises anglaises BAE et Rolls Royce signeraient le nouveau contrat pour construire leurs nouveaux sous-marins nucléaires.

   Face à la menace chinoise, les Australiens ne savent plus où donner de la tête, leurs hésitations viennent aussi, certainement,  d'un problème pour s'adresser à leurs interlocuteurs français. Ils n'ont pas sur mettre en garde les Français sur leurs hésitations sans perdre la face. Le résultat n'a pas manqué d'être pitoyable.

 

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