L'aéroport de Detroit avec son petit train pour relier les portes
d'embarquement. Pas mal du tout. Au moins on sait tout
de suite où le prendre


    Blog du 23.10.08 Le premier jour.

   J'y suis. Je suis arrivé en Amérique. Le voyage a été long et fatigant. Mais le voyage facile ne m'a jamais intéressé. Je reprends depuis le début. Mardi départ en TGV de la Gare du Nord pour Calais. Embarquement pour Dover.  Je n'avais pas beaucoup de temps pour traîner. Je trottais sur un trottoir du centre ville de Calais quand j'ai été rattrapé par un type, un sac de sport sur le dos. Je lui ai demandé de me confirmer ma route pour le port voyageurs. Il m'a assuré que c'était la bonne route. Il m'a demandé sur quel bateau je partais. Je lui ai dit. Il ne m'a pas posé la question à la légère parce le bateau ne pourrait pas partir sans lui parce qu'il en était le capitaine.

   Le passage du Channel s'est fait sans histoire, sur le Berlioz, un très beau navire le la compagnie Seafrance.  Rien à dire sur Dover. J'ai sorti de l'argent de la banque Lloyds, J'ai fait aussi quelques courses pour manger et pris mon bus de la National Express pour Londres. Voyage aussi sans histoire. Nous sommes rentré à Londres par la Old Kent Road et Elephant & Castle, un quartier de Londres que je connais bien pour y avoir habité. Les bons vieux jours ne sont pas très loin. J'ai mangé un sandwich dans un Starbucks et pris mon bus pour l'aéroport de Heathrow. Déception. Le terminal 4 n'est rien d'autre qu'un grand hall,  à cette heure, c'était plutôt désert. J'ai trouvé un coin pour dormir.  Je me suis arranger pour foutre mon sac avec mes papiers sous mon parka, mon ordinateur portable sous la tête avec sa lanière autour d'un bras et ma valise sous les genoux. J'ai passé une bonne nuit(disons trois bonnes heures), les flics ont vérifié mon identité vers 1heure du matin. A cinq heures je me suis rafraichi aux toilettes handicapés et à 6 heures je faisais la queue au guichet des embarquements. A 8 heures les passagers du vol NW 101 (Northwest Airlines) étaient embarqué sur un Airbus 330/3OO pour Detroit. J'était assis à côté d'un Anglais, certainement un technicien qui était tout le temps en train de bidouiller sur son téléphone portable avec le crayon "électronique". Le voyage a duré 8h10. On a mal bouffé. Une omelette après trois heures de vol et des petits coupe-faim de rien du tout. Le personnel était très professionnel et courtois. Mais pour des raisons inconnues l'avion volait à moins de 800 km/heure. Une vraie promenade du dimanche au-dessus de l'Atlantique. Ce n'est qu'une fois au de-dessus de la Belle Province du Québec qu'il a décidé de mettre les gaz. J'ai passé 8 heures inconfortablement installé, j'étais impatient d'arriver. A détroit, j'ai quand même amusé l'Officier d'Immigration et le douanier. 
   Le transfert à Detroit s'est fait au pas de course. mais l'organisation américaine est redoutable. Pas trois minutes de perdu. Du personnel dans tous les coins. Top efficacité. J'ai embarqué pour Buffalo (prononcez : BAFFALO ), sur un petit DC9 . A peine installé sur mon siège qu'une famille de quatre personnes m'a réclamé ma place. Bon enfant, je suis allé à l'avant chercher de l'aide auprès d'un membre du personnel navigant qui m'a d'abord offert un drink. Ensuite ils ont demandé au Commandant de bord de régler l'affaire par téléphone. on m'a attribué une nouvelle place. bien installé à côté de personnel hospitalier qui était à Detroit pour un stage. J'ai discuté avec mes voisines. On a parlé des beautés de l'Europe et des 13 anciennes colonies britanniques qui sont devenues américaines en 1776....Très sympa les Américains.
A Buffalo, j'ai récupéré la voiture louée chez Avis. Ils m'ont proposé une voiture à deux portes que j'ai refusé. Au final, j'ai pris une grosse Berline Chevrolet. Cobra (ou quelque chose comme ça). Il était 13h30 quand j'ai quitté Buffalo avec ma super voiture. J'ai pris la Interstate No 290 (c'est le périphérique de Buffalo), pour rejoindre la Interstate 90 Est. en direction de Rochester et Albany. Pour ne pas me tromper j'ai pris une boussole avec moi. Il ne faut pas rire, la navigation sur les routes américaines, se fait toujours avec les points cardinaux. Comme je roulais sur une route à péage et ne connaissant pas les tarifs, je me suis arrêté pour demander. Je vais payer 2,5 dollars pour 60, 70 km. Trois fois rien.
   Il est maintenant 7 heures, heure locale et je termine ce papier dans une super cafétéria qui me donne la  WI FI gratos et un café / un doughnut  pour 3 dollars (avec les taxes). Pas cher et en prime le personnel est souriant... last but not least  j'ai utilisé des toilettes toutes propres pour faire ma petite lessive. 

Bien le bonjour de l'ami des chiens et des moulins à vent.

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