Vendredi 29 Octobre 2010. Nous sommes à la veille d'une fête religieuse. Les saints et les morts. En fait, je ne sais pas trop. Avec leur mort certaines personnes deviennent des saints. Avec ce titre, de nombreux avantages leur sont attribués pour des siècles et des siècles. Ces fables plaisent. Je pense parce que personne ne semble contester cette définition. Les vivants donnent facilement des vertus aux morts. Nous créons de rites pour célébrer la mort. J'ai vu combien les morts étaient célébrés en Thaïlande. Quelque part, ils n'admettent pas que la mort soit la fin de la vie. C'est vrai pour le bouddhisme, mais aussi pour le Christianisme. On ne parle plus du paradis, du purgatoire et de l'enfer chez les catholique ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?

    En France nous fêtons, en ce moment, la Toussaint, un rite pour honorer les saints connus et inconnus, et tous les morts le jour suivant. Comme ça on n'oublie personne. On peut ne pas célébrer les morts en grandes pompes sans oublier les êtres que l'on a aimé, qui ont jalonné notre existence. La mémoire nous rappelle ce que nous avons été. Indispensable pour continuer à vivre. Une veille de Noël, j'ai visité un cimetière en Allemande. Je suis rentré, comme ça, dans un cimetière. La nuit devait commencé à tomber, j'ai été attiré par une tombe éclairée par quelques bougies. En m'approchant j'ai remarqué de nombreux jouets d'enfants accrochés à une croix et étalés sur la tombe. Une inscription indiquait qu'un corps d'enfant décédé à 4 ans, gisait enterré à deux mètres sous terre. Je me suis troublé devant ce recueillement. L'enfant était mort depuis plusieurs années, il devant être toujours présent chez au moins, une personne qui rendait cette tombe encore éclairée et, vivante disons. Un attachement affectif qui ne s'éteint pas. Une mort qui ne veut pas dire son nom.

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     Théâtre ce soir. Hier soir j'ai vu un spectacle dans une petite salle/cabaret qui peut accueilir25 personnes pas plus. Les acteurs s'appellent Hélène Francisci et Vincent Benard, le spectacle s'appelle "Quand on vous aime comme ça". Poésie et chansons. Très agréable.

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    On hésite à parler de notre santé quand elle commence à nous jouer des tours. J'ai une amie, une excellente amie qui est bien malade. Elle a perdu beaucoup de sensibilité dans ses pieds. Je ne sais pas trop ce qu'elle a, elle me dit que c'est une maladie orpheline, difficilement guérissable. A 62 ans, elle doit séjourner trois jours par mois à  l'hôpital de la Pitié Salpêtrière. Sa vie est largement perturbé par cette maladie qui menace de la tuer. Je l'ai toujours connue active et heureuse de vivre. J'avais 25 ans quand je l'ai connue, elle, quelques années de moins. Nous étions tous les deux en bonne santé et quelques dizaines d'années plus tard, nous sommes dans la souffrance. La vie commence à trébucher et puis elle tombe et c'est notre fin.

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Les ACTU !!!
    C'est comme ça que certains journalistes (des gros fénéants!) appellent les actualités.
Je n'ai pas retenu grand chose de bien intéressant cette semaine. Des grèves qui se terminent sans cris de joie de part et d'autres. Beaucoup de lassitude pour des conflits sociaux qui n'en finissent pas.
    En ce moment, je me perds un peu dans la littérature : Philippe Forest "le siècle des nuages" et Michel Houellebecq "la carte et le territoire". La littérature une porte d'accès sur d'autres vies, d'autres histoires ( je me suis inscrit à la bibliothèque municipale, c'est gratuit pour les vieux ! ). 

A la semaine prochaine

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Ma soirée au "cabaret" de Saint Louis

ALIM0670

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