Blog du 5/01/13. Bonjour, Amis du Blog ! Je vous souhaite une année superbe en événements et satisfactions de toutes sortes. Je peux dire cela, cela ne mange pas de pain. On peut toujours espérer gagner à la loterie. D'ailleurs la loterie marche bien. Espérer gagner beaucoup avec pas beaucoup d'effort, marche très bien. Un peu de rêve dans ce monde de brutes est toujours bon à prendre.

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    Comme je vous l'ai annoncé, je publie mon budget pour l'année 2012. Je ne sais pas ce que c'est que la discrétion au sujet de mes ressources. Je suis pauvre, j'aime que tout le monde le sache.

Je sais, c'est informations n'intéressent personnes. Tant pis. Peut-être un sociologue, un jour.  Comme je vous l'ai dit, c'est la Reine d'Angleterre qui m'a donné l'idée de publier mes dépenses. Je ne compte pas les voyages. C'est trop compliqué. Sur place je ne dépense pas plus que je dépenserai à la maison. Seules les dépenses de transports (avions, trains, bus) sont comptabilisées par ailleurs. Elles restent, cependant des dépenses exceptionnelles.  Comme en 2011, j'affiche mes dépenses. Par les temps de crise où beaucoup ne "roulent pas sur l'or", c'est une bonne chose d'être honnête avec ce que l'on gagne. L'année dernière, à quelques euros près, j'ai reçu 16439 € des régimes de retraite et j'ai dépensé 12803 € pour les dépenses courantes. Hors frais de voyage.

    Mes séjours à l'étranger, me coûtent un peu. Mon instabilité rend ces mouvements nécessaires. Il faut que je bouge. Pour m'en sortir, je tire alors sur mon épargne. Je ne suis pas  le genre cigale, comme toutes les fourmis, j'ai quelques économies. Elles constituent mon filet de sécurité et de temps en temps un peu de confort.

    Gamin, j'ai été élevé dans le besoin, le manque, la précarité. J'ai vu mes parents vieillir sans un sous d'avance. Quand nous n'avions plus rien, ma mère sortait "tirer les sonnettes". Nous savions ce que cela voulait dire qu'elle allait faire l'aumône auprès des gens qu'elle connaissait pour nous faire manger. Voilà une petite explication de texte. Maintenant je compte mes sous, avec la satisfaction d'en avoir toujours assez pour manger et payer mon loyer. 

 

 

      Le budget d'Alinos de 2012

 

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    Guillaume Frederic Le Play (1806-1882). C'est peut-être la lecture de la célèbre enquête de La  Play "Les ouvriers européens" de 1885. J'ai lu ce livre, il y a bien longtemps en 1966 ou 1967, c'était à la bibliothèque de l'institut de France à Paris. Le livre devait peser 3 ou 4 kg, il était d'un format impressionnant. Rien que par son physique, j'étais déjà troublé par l'ouvrage. Je ne sais même plus comment je suis arrivé jusqu'à Le Play. Peut-être par hasard ?  Dans ce livre, Le Play notait tout ce qu'il trouvait dans les maisons visitées : le nombre de fourchettes, couteaux, draps, couvertures, tout y passait. Avec cet inventaire, je voyais bien mieux les conditions d'existence de ces personnes. Une photographie avant l'heure. Je regrette qu'on ait un peu oublier ce Frédéric Le Play. Ce jour-là j'ai compris que ce n'était pas idiot de noter précisément ce que l'on possède dans une maison.  Cet inventaire, ce n'est pas dans l'air du temps. Avec l'usage intensif de la carte bancaire, on se sait plus vraiment ce que l'on dépense.

 

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