Blog du 16/06/12. Dimanche 20 mai , 15h30. Il pleut, il pleut sur Cannes. Les trottoirs sont maintenant encombrés de parapluies. Comme on pouvait s'y attendre, avec ce monde. Les parapluies n'ont pas tous trouvés une place, beaucoup ont été détruits. Ils ont rempli les poubelles. J'ai essayé d'échapper à la pluie en prenant le bus N° 1 qui m'a transporté jusqu'à le quartier de Ranguin. Un quartier d'habitations collectives et un supermarché. J'ai eu une agréable conversation avec le conducteur du bus. Un jeune homme de qualité, calme, souriant, très communiquant. Avant de travailler pour la ville de Cannes, il a fait deux ans à Argenteuil en banlieue parisienne. Il semble bien heureux de son nouveau poste de travail. On le comprend.

~~~~~~

    Hier soir, avec la pluie, je n'ai pas osé aller bien loin pour trouver à manger. J'ai acheté un sandwich dans un restaurant libanais derrière le Martinez. Pas de prix affiché. Je me renseigne, j'entends 4,50 €, arrivé à la caisse, on me demande 5,50. Je réagis. Le caissier lance à la cantonade : "Qui a dit que le kebab était à 4,50 ?Protestations des préposés à la confection des kebabs. J'ai une droit à quelques mots méprisants. Il y a des jours, comme celui-là, je me demande pourquoi je mange encore des kebabs libanaises. Hier soir, le ciel de Cannes était toujours menaçant. J'ai trouvé à me réfugier à l'Espace Miramar. J'ai vu quatre courts métrages, sans attendre et gratuitement. Un petit miracle pour le Festival. J'aime bien les courts métrages. On y apprend pas mal de choses sur la réalisation d'un film. C'est un peu comme la nouvelle en littérature. C'est plus facile de voir ce qui cloche dan le film.

~~~~

    Lundi 21 mai, 8h00. Hier, dépression atmosphérique, ça fait moins de mal qu'une dépression économique mais ça casse l'ambiance bon enfant du Festival. Quand la pluie a commencé à frapper fort, on a senti un vent de panique frapper la Croisette. A Cannes aussi il peut pleuvoir. Les vendeurs Africains ont remplacé leur chapeaux de paille contre les parapluies de mauvaise qualité qui ont rapidement été détruit par la bourrasque de vent. La pluie m'a surpris dans une file d'attente, je n'ai dû ma survie qu'à la retraitée qui m'a fait une place sous son parapluie. J'attendais pour voir "Hors des murs". Pas à mon goût. Je suis sorti après 60 mn de projection. Encore un film sur l'homosexualité masculine. Les personnes sensibles à l'homosexualité  ont peut-être trouvé un sens à ce film. Pas moi.

~~~~

    Mardi matin 22 mai, 8h0. Embouteillage au Mc Do.  Qu'est-ce qu'il se passe donc? La serveuse m'informe. Les soirées privées sont la cause de cet engorgement. Le personnel de service, surtout des jeunes, terminent leur nuit de travail chez Mc Do, histoire de  bien clôturer  la nuit blanche  (une fête )et faire connaissance avec les collègues d'une nuit. Météo-France annonce pour aujourd'hui une autre journée de pluie. Je m'habille maintenant en conséquence. Ciré marin et parapluie que j'ai trouvé dans la rue.

   Je repense aux films des derniers jours. Beaucoup de films qui parlent de drogue et de sexe homosexuel. L'amour hétérosexuel fait trop vieillot. Il faut autre chose pour animer le Festival. Quelque chose de plus hard. Où sont les films de frère Cohen, de Manuel de Oliveira ou encore Sailor and Lula de David Lynch?

Aujourd'hui on fait des films sur des plants courts. Que du  zapping. Les mots se font rares ou sont argotiques. Les images sont privilégiés aux mots. J'ai vu un court métrage français : "Ce n'est pas un film de cow boys". Je ne comprenais pas ce que disaient les jeunes Français d'une banlieue. Ils parlaient un français à eux, un français communautaire.

Aujourd'hui, j'ai reçu deux billets pour voir "J'enrage de ton absence" de Sandrine Bonnaire et quelques courts métrages dans le cadre de la Semaine de la Critique; avec un peu de chance j'en verrai peut-être un troisième.

~~~~~~~

 

Exposition de tableaux au Marriot, vente prochaine chez Christie's.

DSCN0324

(J'ai oublié l'auteur de ce curieux tableau, belle caricature tout de même !)

De belles œuvres sont présentées au premier étage de l'hôtel Marriot

en vente chez Christie's à Londres, pour les amateurs d'art 

qui ont les moyens.

~~~~

 

DSCN0325DSCN0326

On reconnait un Warhol et un Miro

~~~~~~

 

 

DSCN0335DSCN0322-copie-1

Street Art publicitaire

~~~~

 

DSCN0327

      Après le mauvais coup de vent, les parapluies

de mauvais qualité sont abandonnés

~~~~~~~~

DSCN0289

Les fresques arrivent aussi à Cannes

.~~~~~~

 

DSCN0323

     Le conducteur d'autobus de Cannes gratifié par Alinos 

~~~~~~

 

DSCN0341

Une vitrine de Louis Vuitton sur la Croisette.

~~~~~~~~

Retour à l'accueil