Blog du I ier octobre.

    Lundi 26 septembre 2016. Je suis arrivé jeudi à Bangkok. Je ne vois rien de changer depuis mon dernier séjour en 2013. Déjà en 2006, j'avais trouvé que rien n'avait changé, et la plupart des bâtiments dans le quartier de Khaosan Rd menacent la ruine. Les édifices publics sont bien entretenus, surtout les monastères et les casernes. Les quartiers desservis  par le métro sont neufs. Les autorités ne font aucun efforts pour entretenir les autres quartiers. Quand le quartier sera complètement pourri, ils raseront pour construire du neuf. Opération d'urbanisme moderne. Pour les transports en commun, c'est pareil. Les vieux autobus diesel sont toujours là. Ils sont bruyant, sans climatisation, ils polluent, mais ils marchent encore. Il y a aussi ce  narrow boat  qui nous transporte rapidement au centre ville de Bangkok, circulant dans l'eau des égouts. Avec la chaleur, certains jours, nous circulons sur la puanteur. Les tuk-tuk sont toujours là. Des petits bolides pétaradant qui se faufilent partout. Les jeunes touristes adorent visiter la ville à bord de ces bolides. C'est dix fois plus excitant que les manèges de la fête foraine.

     De grosses berlines circulent aussi dans les rues de Bangkok. Bien sûr, il y a des riches à Bangkok. Les voitures officielles précédées par des policiers à moto sont nombreuses en ville. J'ai remarqué que les voitures officielles étaient nombreuses en Thaïlande. Dans ce pays, on aime montrer aux autres son importance. Cela me paraît un peu ridicule, mais enfin, il y en a qui aiment. En matière d'urbanisme. Le contraste est saisissant avec Shenzhen, en Chine. Les vieux quartiers n'existent plus. Ils ont tout été rasés par le gros immeubles résidentiels et de bureaux. L'urbanisme en Chine est à l'honneur. De vastes immeubles à l'architecture recherchée se construisent un peu partout. Les embouteillages sont rares et la pollution routière est réduite ( tous les deux-roues sont maintenant électriques). On sent bien le laisser-aller de l'urbanisme en Thaïlande.

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       Mardi 27 Septembre 2016. Il est 7h20 à Bangkok. Dans un peu plus d'un heure, la rencontre télévisée Clinton/Donald Trump commencera. Les finalistes à la présidence des Etats-Unis s'affronteront. Il faudra trouver la bonne posture, les bons mots, les bons arguments pour convaincre les électeurs.

     Ce sont dans ces moments-là que l'on constate que chaque démocratie fonctionne différemment qui peuvent voter pour un candidat (Donald Trump) qui pense que la Belgique est une jolie ville d'Europe. Les Américains ne sont pas gênés par leurs lacunes en géographie, comme ils se croient le centre du monde. Les USA sont une pays où les gens sont ouverts et cordiaux, pas du tout arrogants comme peuvent l'être les Français. Il y a quand même le problèmes des Afro-américains, beaucoup d'anciens esclaves qui n'ont jamais réussi à trouver une place correcte dans le creuset américain. Le Président Obama est une grande exception de la capacité à l'Amérique à intégrer. Evidemment, si le pays avait été plus raciste, Obama n'aurait jamais été élu Président des Etats Unis.

 

   Ceci dit, l'Amérique aura peut-être à sa tête un homme qui prend la Belgique pour une jolie petite ville...!!! Heureusement que les Présidents américains sont souvent aidés par des Secrétaires d'Etat compétents. Quand je relis les biographies des gens comme Henry Kissinger ou Madeleine Albright, je suis estomaqué, plein de respect pour ces familles qui ont vécu les persécutions nazis. Ce qui leur a donné la force de lutter contre les barbares. Ils ont trouvé refuge dans l'Amérique tolérante et généreuse.

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      J'ai discuté à l'aéroport avec un ingénieur américain retraité, grand voyageur et amoureux de l'Asie. La conversation a tout de suite été chaleureuse et joviale. Les Américains sont des gens sérieux qui aiment ne pas montrer qu'ils le sont. Ils sont spontanés, même en compagnie d'inconnus. Une grande différence avec les Français qui prennent une mine renfrognée quand ils parlent avec des inconnus dans l'espace public. Les Français craignent les autres. Pour ça, ils sont sartriens : "L'enfer, c'est les autres". (Il est maintenant 8h08, la BBC annonce la rencontre Clinton/Trump pour dans quelques minutes. J'arrête ici ma page. A plus tard.)

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      Mercredi 28 septembre 2016, 10h25. Bangkok. Ce matin j'ai essayé de prendre un café à la cafeteria de l'hôtel une heure après avoir pris mon petit déjeuner. Peine perdue, le responsable des petits-déjeuners  n'a rien voulu savoir. Pour lui, j'avais pris mon petit-déjeuner et il n'était pas question de boire un autre café. Le responsable de la réception ne m'a pas aidé. J'étais déçu, contrarié. J'ai pas compris. La Thaïlande est un pays de contrastes. Beaucoup de sourires mais impossibilité d'obtenir un café alors que le petit-déjeuner est en libre-service. Donner satisfaction est une norme de base dans l'hôtellerie, surtout pour une tasse de café. Je vis ça comme un manque de respect.

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      Jeudi 29 septembre 2016. L'élection du Président des Etats-Unis. Le premier débat Hillary Clinton / Donald Trump m'a déçu. J'exagère un peu, mais j'espérais quelque chose de plus dure, en raison de la carrure des personnages en compétition. J'avais suivi, en décembre dernier, un des premiers débats de Trump avec les colistiers républicains sur CNN, ça chauffait dur, les coups pleuvaient. Je vois maintenant que Trump a mis la pédale douce pour éviter un écart de langage qui pourrait lui coûter la présidence. les élections sont proches. Quand même, après 10 mois de campagne et des dizaines de milliards de dollars dépensés, on en est là : un clown qui a fait fortune dans l'immobilier qui débat contre l'épouse d'un ancien président des Etats-Unis. Il y a quelques années, c'était le fils d'un président qui débattait contre Gore. Il n'existe donc pas d'autres candidats potentiels dans ce grand pays ? Nous sommes en plein dans l'essai de Bourdieu et Passeron : "Les Héritiers". Les successeurs appartiennent au même sérail. Aucun régime politique n'est parfait. 

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Une quinzaine de coiffeurs officient sur un quai de la gare centrale de Bangkok.Je ne suis pas surpris, dans ce pays chaque petit espace libre ne reste pas libre longtemps.
Une quinzaine de coiffeurs officient sur un quai de la gare centrale de Bangkok.Je ne suis pas surpris, dans ce pays chaque petit espace libre ne reste pas libre longtemps.

Une quinzaine de coiffeurs officient sur un quai de la gare centrale de Bangkok.Je ne suis pas surpris, dans ce pays chaque petit espace libre ne reste pas libre longtemps.

A l'aéroport de Hong Kong j'ai vu une très belle série de dessins faits par des enfants de 9 à 14 ans, je vous présente ici ceux que j'ai le plus appréciés.
A l'aéroport de Hong Kong j'ai vu une très belle série de dessins faits par des enfants de 9 à 14 ans, je vous présente ici ceux que j'ai le plus appréciés.
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A l'aéroport de Hong Kong j'ai vu une très belle série de dessins faits par des enfants de 9 à 14 ans, je vous présente ici ceux que j'ai le plus appréciés.

Quelques graffiti de palissade de Bangkok.Malgré le talent des artistes, on voit que l'administration ne fait rien pour favoriser l'expression artistique de rue.  Hong Kong est quand même à 1800 km.
Quelques graffiti de palissade de Bangkok.Malgré le talent des artistes, on voit que l'administration ne fait rien pour favoriser l'expression artistique de rue.  Hong Kong est quand même à 1800 km.
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Quelques graffiti de palissade de Bangkok.Malgré le talent des artistes, on voit que l'administration ne fait rien pour favoriser l'expression artistique de rue.  Hong Kong est quand même à 1800 km.

Quelques graffiti de palissade de Bangkok.Malgré le talent des artistes, on voit que l'administration ne fait rien pour favoriser l'expression artistique de rue. Hong Kong est quand même à 1800 km.

Les adorations. Le Roi, la Reine et le Bouddha.
Les adorations. Le Roi, la Reine et le Bouddha.
Les adorations. Le Roi, la Reine et le Bouddha.

Les adorations. Le Roi, la Reine et le Bouddha.

Pour aller faire mes courses au centre ville, je prends un bateau qui circule sur un égout (j'ai regardé dans le dictionnaire, c'est le bon mot). Dès que l'embarcation prend un peu de vitesse, les passagers lèvent un rideau avec une ficelle à laquelle est fixée une poignée. Sinon c'est l'eau pourrie que l'on reçoit.
Pour aller faire mes courses au centre ville, je prends un bateau qui circule sur un égout (j'ai regardé dans le dictionnaire, c'est le bon mot). Dès que l'embarcation prend un peu de vitesse, les passagers lèvent un rideau avec une ficelle à laquelle est fixée une poignée. Sinon c'est l'eau pourrie que l'on reçoit.
Pour aller faire mes courses au centre ville, je prends un bateau qui circule sur un égout (j'ai regardé dans le dictionnaire, c'est le bon mot). Dès que l'embarcation prend un peu de vitesse, les passagers lèvent un rideau avec une ficelle à laquelle est fixée une poignée. Sinon c'est l'eau pourrie que l'on reçoit.
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Pour aller faire mes courses au centre ville, je prends un bateau qui circule sur un égout (j'ai regardé dans le dictionnaire, c'est le bon mot). Dès que l'embarcation prend un peu de vitesse, les passagers lèvent un rideau avec une ficelle à laquelle est fixée une poignée. Sinon c'est l'eau pourrie que l'on reçoit.

Sortie dans un grand magasin à l'occasion de la participation à un jeu vidéo international. Je suis émerveillé devant le sérieux des enfants.

Sortie dans un grand magasin à l'occasion de la participation à un jeu vidéo international. Je suis émerveillé devant le sérieux des enfants.

hommes qui dorment.
hommes qui dorment.

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hall de vente intérieur, construit un peu comme les vieux passages du 18 ième siècle de Paris.
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