La mer qu'on voit danser....

Jeudi 7 Janvier 2021

   Mon appartement commence à ressembler à un "chez moi", avec un rangement Alinos genre. Les objets sont  déplacés en fonction de mon humeur. Ils ne sont plus au sol dans des sacs. Ma manière de déménager a dû en surprendre plus d'un dans la résidence. J'ai déboulé tout seul avec mon barda. Ils ont l'habitude de voir des déménageurs professionnels qui font leur boulot rapidement. Moi j'ai déchargé pendant des heures, le mobilier entièrement démonté.

   Je n'ose pas repenser à mes trois voyages de 1000 km chacun pour emmener mon déménagement. J'ai toujours fait comme cela. Déménager par morceau. Quand on déménage seul, on n'a pas vraiment le choix. Et tous ces kilomètres avec un fourgon plein à ras bord, ce n'est pas une mince affaire. Le véhicule n'était pas stable sur la route. Je devais en permanence redoubler d'attention. Il n'était pas question de regarder la carte routière sur le volant comme je l'ai eu fait dans mes jeunes années.

   Je suis satisfait de ma décision. Revenir à Cannes cassera un peu de ma solitude. L'épidémie du Covid m'a empêché de voyager. Dès le mois de mars 2020, il ne m'a pas été possible de voir mes amis sur le côte normande, ni aller à Jersey ou à Guernesey, les Etats-Unis ont également bloqué leur accès. J'ai bien visité mes amis de Boissy-Maugis, mais je ne pouvais pas m'incruster chez eux. Ils avaient aussi leur vie de famille.

   A Cannes, je suis dans un espace ouvert. la mer offre cet espace, l'horizon sur la mer est une ouverture vers l'infini. Une belle tromperie. Et puis quand je fais ma marche en bord de mer, même tôt le matin, je croise du monde : des joggers, des jeunes comme des vieux. On s'évite sur le trottoir. C'est plutôt moi qui les évite car celui qui coure a toujours priorité sur celui qui marche. C'est culturel...

   Un autre avantage de Cannes où les transports en commun fonctionnent très bien. Je prends le Bus pour mes déplacements. J'ai venu ma voiture. Des économies en perspective. Je n'avais pas les moyens financiers ni la capacité physique de garder ma voiture.

   J'ai rendu ma voiture à Volkswagen. La transaction ne m'a pas rapporté beaucoup, mais sur le long terme, j'évite beaucoup de désagrément et de frais. Pour le virus, les transports en commun comportent plus de risques de l'attraper. Il faut donc redoubler de vigilance avec les gestes barrière.

   Le Covid 19 commence à faire très peur. D'abord parce que cela fait maintenant 10 mois que cela dure et les services sanitaires semblent toujours aussi débordés. La maladie est toujours là et même, elle semble se renforcer avec une nouvelle variante anglaise et sud-africaine qui risque d'arriver en France. La vaccination a bien démarré, sa mise en place est trop longue. Les services français sont tatillons avec le virus. Voilà ce que je peux dire aujourd'hui. Autre chose, dans la Boîte à Livres de Mandelieu-La Napoule j'ai trouvé un autre livre de Iris Murdoch, The Sea, the sea. Le Booker Prize de 1978. C'est un beau libre qui a eu son petit succès dans les pays anglo-saxo et qui n'est pas très difficile à lire pour un non-anglophone. Il me reste un bon souvenir de ma lecture de Bell, un autre beau livre de Murdoch.

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