Bernard Ollivier, son arrivée en Chine accompagnée  d'Ulysse, sa carriole.
Bernard Ollivier, son arrivée en Chine accompagnée  d'Ulysse, sa carriole.

Bernard Ollivier, son arrivée en Chine accompagnée d'Ulysse, sa carriole.

     Blog du 5/05/18.

Voyager à la découverte. Parmi tous les livres récupérés dans la boîte aux livres de Mandelieu, j'ai trouvé un livre de Bernard Ollivier. Le récit de ses voyages. Je me suis régalé. Ce type a fait à pied et à vélo la Route de la soie (12 000 kilomètres) d'Istanbul à Xi'an en Chine. Voici un retraité qui donne un sens, une direction, à sa la vie. Quand beaucoup de retraités sont affalés sur leur canapé, fatigués par leur vie de travailleur. Lui est parti à la découverte du monde. Un exemple à suite, quand c'est possible. Marcher est bon pour le moral, tout le monde vous le dira. Je ne sais pas si notre Président est marcheur, mais il a choisi "en marche" pour nommer son mouvement politique. C'est toujours en marchant que l'on découvre le monde.

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Dans trois jours,  c'est le Festival du Film de Cannes. Cette année, j'ai bien failli de pas être accrédité cinéphile. le service qui délivre les accréditations cherche à réduire le nombre de bénéficiaires. C'est vrai nous sommes très nombreux à chercher à voir des films. L'ambiance de Festival est aussi exceptionnelle. Les Festival amène chaque année des des gens imprégnés d'une culture littéraire et cinématographique. Pendant les festivals j'aime les croiser dans les salles et la ville. Cette année je pourrais essayer de voir des film aux projections du soir, soirées habillées. J'ai en effet acheté un costume habillé à Shenzhen, en Chine. Je me suis embêté pour le ramener à la main.

J'ai envie d'écrire quelque chose de consistant sur les films. C'est très difficile de faire des commentaires. Choisir la bonne expression, le bon mot, est un travail sérieux. Il faut être littéraire pour écrire sur un film comme sur un livre. je vais essayer quelque chose de plus que "j'ai aimé ou je n'ai pas aimé.

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"Quand les autruches relèveront la tête", de Alain Madelin. Une nouvelle fois, j'ai trouvé un livre que je n'aurais jamais acheté. Un livre d'Alain Madelin. Pensez donc. Un type de droite. Il y a quelques années, le monde politique est divisé en deux : la gauche et la droite. Intellectuellement, cela ne valait pas un copeck, mais cela simplifiait beau coup de choses. En feuilletant le livre, je m'aperçois que Madelin a des idées qui ne sont pas très éloignées de ce que dit Emmanuel Macron. Malheureusement, il a été membre du groupuscule d'extrême droite : Occident. Un parti politique fasciste des années 68. Je me souviens des violentes  confrontations dans la rue entre les l'extrême gauche et l'extrême droite. Les faces à faces politiques étaient très durs dans ces années. Aucune place n'était laissée au doute. Evidemment avec mes origines sociale, j'avais de la sympathie pour l'extrême gauche, mais j'ai toujours gardé mes distances. Les nombreux groupements gauchistes étaient trop sûrs d'eux, c'était suspect. 

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Festival du film de Cannes. Cette année, je vais essayer d'écrire quelque chose sur les films que je verrai. Je ne pense pas en être capable. Trop de fatigue et surtout mon incapacité à écrire. C'est bien trop ambitieux. Mais dans la vie, il faut toujours essayer de faire plus. Ronronner, ce n'est pas mon truc.

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 Je n'ai pas vu la première séance le premier jour. Je suis sorti pour la séance de 20h30. J'ai mis mon costume chinois. Personne ne m'a donné un billet. je suis rentré bredouille à la maison. Début raté, c'est pas très réconfortant. Le matin j'ai quand même réussi à voir à la salle Soixantième, une salle sous chapiteau, un film iranien Todos Lo Saben (Every Body Knows) de Asghar Farhadi. Une histoire de kidnapping en Espagne. La salle n'a pas applaudi. Le scénario est faible. Quand la salle n'applaudit pas, le film est mauvais ou trop avant-garde. Même là, il y aurai eu quelques applaudissements, mais là, rien. Je me suis ennuyé.

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J'ai réussi à voir un film : Donbass par Sergei Loznitsa, film ukrainien. Film un peu fou où le burlesque se colle au dramatique. Les spectateurs n'ont pas auréolé le film sous un  tonnerre d'applaudissements.  Pas grave. Le film n'est pas mauvais, il raconte des conneries sur la dernière guerre en Ukraine. Le montage est astucieux. Il y a une scène burlesque d'un mariage au sein des troupes pro-russes.

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C'est pas la fête des mères. C'est pas grave, n'importe, en plus j'aime pas les fêtes.

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