Blog du 7/10/17.

       Le travail, c'est la santé. Le journal de France 2 d'hier soir m'informe qu'un patron vient de verser une prime d'intéressement de 1,4 millions d'euros à ses salariés. 500 euros pour la dernière recrue et 35000 euros pour le plus ancien. C'est plus que beau, c'est flamboyant ! Vous allez me dire, s'il le fait c'est qu'il peut le faire. Je vous répondrait quand même : il n'était pas obligé de la faire. J'admets que ce n'est pas bon pour l'image de l CGT qui cherche à discréditer les patrons. Tous des méchants, assoiffés du sang des travailleurs. J'arrête là, il ne faudrait pas exagérer. Je su Tout de même, je suis fatigué des combats d'arrière-garde. Je me souviens encore du travail de Georges Friedman, "le travail en miette". Nous avons aujourd'hui des robots qui ont pris la place des ouvriers spécialisés.

     Macron n'aime pas les fainéants, a-t-il dit. Qui aime les fainéants ?  Une épouse peut-elle aimé son mari fainéant ? Oui, un Président de la République ne devrait pas dire ceci ou cela pour ne pas déplaire. A ce jeu-là, on risque de ne plus rien dire ou de ne parler que par euphémismes. 

    Autre chose. En Thaïlande, de nombreuses personnes occupent des petits boulots. On en voit au bord des routes pour vendre des petites choses. Des oranges, des balais, certains offrent des travaux de couture. En Thaïlande, on ne déteste pas les petits boulots, comme on le fait en France. La respectabilité est ailleurs. Il y a des pauvres en Thaïlande, mais ils sont respectés. La population les aide financièrement et par des dons de nourriture. J'ai toujours été peiné de voir les gens et les syndicats décrier les petits boulots. Les jeunes cherchent un boulot intéressant de bien payé. La poule aux œufs d'or immédiatement. Ils devraient lire un peu plus les biographies des gens qui ont réussi leur vie professionnelle. Ils comprendraient peut-être.

      L'AIRBUS des batteries. Je reçois peu d'informations de France, mais ce matin sur TV5 Monde, j'entends : Différents pays de l'Union Européenne vont travailler ensemble pour construire des batteries au lithium. Je me régale. Enfin, petit à petit, les pays européens se décident à collaborer pour fabriquer ce qu'ils n'ont pas réussi à faire individuellement.

   Ceci dit. Demain soir, c'est le retour en France. Je suis un peu fatigué. Je suis content de rentrer pour me reposer et manger français. Je comprends les expatriés qui regrettent un bon saucisson, un camembert et un verre de vin français, ou encore un steak que l'on mange avec l'aide d'un couteau. En Asie pas de couteau, à cause des baguettes.

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       Lundi 9 octobre. Bangkok toujours. Hier, je suis allé au centre ville en bateau, il circule sur un canal d'eaux usées qui sentent souvent mauvais. On se croirait au 19ième siècle ou avant. Je me suis assis derrière le pilote. A un moment, j'ai vu une perruche sur le tableau de bord du bateau. J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un objet en plastique. Enfin quelques chose pour faire joli. Et puis, j'ai vu que l'objet bougeait la tête. C'était bien une vrai perruche tranquillement installée sur le tableau ce bord à côté de son maître, le pilote du bateau. Une fois arrivé à destination le propriétaire de l'oiseau lui ai fait un signe et il s'est placé sur son épaule. Cet oiseau apprivoisé m'a beaucoup impressionné, jamais je n'avait vu cela. Il paraît que les perruches sont encore plus difficiles à apprivoiser que les perroquets.

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L'oiseau qui accompagne son éducateur au boulot.
L'oiseau qui accompagne son éducateur au boulot.

L'oiseau qui accompagne son éducateur au boulot.

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