Le travail des jeunes, c'est possible.* * * * * * *

    Blog du 14/04/12. Les recalés de l'Ecole voudraient bien travailler. On leur interdit. Le tabou du sexe est tombé avec Freud. Qui fera tomber le tabou du travail anti- jeunes ? Au XXI ième siècle, nous pensons encore que les jeunes gagnent en connaissance et en maturité avec l'école et la scolarité en général. Combien d'enfants n'aiment pas l'école. Ils se regimbent depuis la classe de CP. Alors qu'ils apprennent sans problème avec leurs mains. A l'école les bons élèves se comparent toujours avec les mauvais élèves. Pendant de nombreuses années certains enfants se sentent écartés des études longues, celles qui ouvrent vers des formation de médecins, de pilotes d'avions, d'ingénieurs, d'enseignants. Il n'y a pas que les enfants, les parents de ces enfants admettent très tôt que leurs enfants avec de mauvaises notes feront des petits boulots. Le cadre est posé. L'école a fait le partage.

    On devrait offrir d'autres choix à des jeunes qui n'aiment pas l'école.  Il faudrait ouvrir les entreprises à des jeunes dès 14 ans pour leur permettre de s'épanouir au travail. En commençant à travailler tôt, le jeune est confronté au monde adulte, il en apprend très vite les codes. Il gagne rapidement en maturité. En immersion dans le monde du travail, il voit vite ce qui lui plait et ce qui n'aime pas. C'est pas compliqué. Il n'a pas besoin d'un conseiller spécial d'Orientation de l'Education Nationale. Il verra de lui-même la nécessité d'apprendre certaines choses pour faire ce qu'il fait. Il progressera par la pratique. Je ne parle pas d'autre chose que de l'apprentissage.

     Aujourd'hui, l'Education Nationale rejette 150 000 jeunes à 16 ans sans aucune qualification, ni diplôme. Dans les années 80, le Ministère du Travail a fini par créer des PAIO et des Missions Locales pour essayer de rattraper ces jeunes. Mais rien n'obligeait ces jeunes à fréquenter ces établissements. L'apprentissage n'était pas systématiquement proposé. Il fallait encore changer les mentalités parce faire rentrer un jeune dans une entreprise était mal vu.

     Même un petite boulot, c'est souvent mieux que l'école quand on a décroché. Au Canada et dans les pays anglo-saxon en général, des petits boulots sont proposés aux jeunes, sans que cela pose un problème de société.

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    Le Mali. Jeudi 12 Avril 2012. Les nouvelles ne sont pas bonnes. La semaine dernière  j'évoquais déjà les problèmes politiques du Mali. Aujourd'hui, nous pouvons voir à la télé des images de ces soldats de l'Islam, les AQMI et leurs alliés Touaregs, parader dans les rues des villes du nord du Mali.  Le Sahel est une région très sensible d'Afrique. Les éleveurs Peuls, Touaregs et autres ont des problèmes avec la désertification qui s'aggrave et cherchent des soutiens politiques. Il y a aussi les trafics On se souvient de ce Boeing carbonisé volontairement,  planté dans le sable du désert avec à son bord des tonnes de cocaïne.

    Les populations civiles du Nord ne font rien pour résister à ces soldats étrangers. D'ailleurs en ont-elles les moyens ? Elles ont en face d'elles des hommes lourdement armés par la Libye et grâce à l'argent des enlèvements. Que va-t-il se passer ? La Junte militaire au pouvoir au Mali s'est effondrée comme un décor d'opérette. Qui pourra arrêter ces hommes lourdement armés ?

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     Sans transition, je passe de la guerre en Afrique à "l'émerveillement" tel qu'il est décrit par un professeur britannique au Collège de France, ce qui n'est pas commun. Il s'agit d'un livre sur l'émerveillement écrit par un Anglais, Michael Edwards. Ils en ont parlé sur France Culture. Je me suis régalé. Avec cette émission, je peux maintenant faire la différence entre étonnement et émerveillement et admiration. Je sais maintenant que je peux (encore à mon âge) m'émerveiller sans passer pour un sot ou un demeuré. Darwin s'est toujours émerveillé...

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