Mauvais jour., blog du 26.08.07

   J'ai fait quelques photos, des images de  gens d'ici, des poissons qu'on fait frire au barbecue, un soleil du matin qui allume l'horizon......J'ai passé beaucoup de temps  à les charger sur le site et les enregistrer. Je les perds, je les retrouve. C'est le bordel. Je n'ai pas l'esprit à jouer à cache-cache avec les photos. Je  voudrais gueuler mon mécontentement, mais  à qui ? Le site du blog qui m'héberge gratuitement ne va pas me donner des cours particuliers pour apprendre à utiliser mon ordinateur ou l'ordinateur du cybercafé ?

N'importe comment je rentre à Paris dans une semaine maintenant et je suis impatient d'entrer en possession de ma petite maison dans la prairie pour faire quelques travaux et lui trouver quelques meubles , et l'habiller comme il faut. Mettre des petiits rideaux rose et bleus, acheter un paillasson pour l'entré où sera écrit WELCOME.

   Et maintenant une nouvelle bêtise. Cette page a été envoyée aux abonnes par erreur, alors qu'elle n'est pas prête à être envoyée. Je suis frustré. J'arrête là pour aujourd'hui. A part ça tout va bien. Vers 16 heures il a plu très fort, comme d'habitude, c'est toujours en fin d'après-midi que temps se gâte. Je vois Bangkok autrement, maintenant que le départ approche. Je me suis habitué au pays. Ma ration de riz tous les jours, ma petite bière le midi. La petite sieste en début d'après-midi et ensuite la sortie piscine, si l'envie m'en dit. Un vrai parcours de retraité. Pas de trek fatigant dans le Nord du pays à dos d'éléphant. Certains jeunes font ça. On ne peut pas  rentrer de Thaïlande sans une mini expédition en dos d'éléphant. Le fils de ma copine anglaise M. s'est fait mal au dos, en tombant d'un éléphant. Il a bénéficié d'un hélico et d'un avion sanitaire pour lui. C'est bien l'assurance rapatriement. Je ne tomberai pas d'un éléphant, mais je peux encore me noyer dans la piscine.

    Qu'est-ce que je peux encore dire ? Je peux aussi dire quelque chose sur les putes de Bangkok que je croise sur le marché à 6 heures du matin. Elles sont sympa, les putes;  ici, elles sont toujours souriantes. Je les croise souvent à l'épicerie 7/11 le matin, à l'heure du café. Je les reconnais parce qu'elles particulièrement surexcitées à 6 h du matin. Ce n'est pas habituel pour quelqu'un qui vient de se lever.

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Le vieux moine, blog du 26.08.07.

    Ce matin, j'ai croisé un vieux moine, qui se tenait à un lampadaire public. Il devait être bien fatigué. Il y  avait deux sacs à provision à ses pieds. Manifestement quelque chose n'allait pas. Normalement un porteur aurait dû l'accompagner pour rentrer chez lui. Je lui ai proposé de porter ses sacs. Il a accepté. J'ai marché derrière lui comme on doit le faire quand on accompagne un moine. J'avais bien observé comment ils faisaient. Au début, il était un peu inquiet. Il avait peur que je m'échappe avec les sacs d'offrandes. Il se retournait souvent pour vérifier ma présence. Et puis il a cessé de se retourner. Quand on traversait les routes les automobilistes nous saluaient, faisant des signes amicaux. Bien sûr qu'ils étaient surpris de voir un touriste européen porter les sacs d'un moine. En chemin, j'ai vu que mon moine avait un problème avec un bras. Une bonne raison pour l'aider. Je l'ai accompagné jusqu'à sa cellule dans son monastère. Au moment de mon départ, il m'a fait un signe pour me retenir. Il a regardé ce qu'il avait dans les sacs et m'a donné plusieurs portions de riz avec de la viande. J'avais à manger pour la journée. Aujourd'hui j'ai fait ma B.A. et je mange sur les dons des Bouddhistes. Normalement ce sont des adolescents qui portent les sacs des moines même pour les jeunes moines. Pourquoi ce vieux moine handicapé était-il seul ?

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