La Roumanie à la porte de l'Europe communautaire, blog du 12.10.06.

   L’aventure  sur les sites de rencontres continue. Sans grande passion mais aussi sans  regrets. Le passé  est maintenant bien derrière.  J’essaie d’oublier les nostalgies qui encombrent la construction du quotidien. J’ai appris la leçon, jusqu‘à la prochaine fois…. C’est pas grave. Je vais m’en tirer, comme toujours, avec quelques bosses en plus. Je continue à  cultiver l’espérance, mon jardin en et plein. On aime les femmes ou on ne les aime pas. Il n’y a pas de demi- mesure.
     Internet  m’offre la possibilité de faire de nouvelles rencontres.  Les fonds des sites est inépuisable. Des femmes, des femmes, des femmes, par milliers. De toutes sortes. Il y a celles qui cherchent leur pareil dans l’autre sexe. Chacun qui cherche sa Chacune, dirait Charles Trenet. Comme pour la procréation des chiens de race. L’identique dans l’autre sexe : les mêmes hobbies, sensibilités, intérêts, défauts....  Celles qui veulent garder leur indépendance et ne cherchent  un homme que pour les accompagner dans leurs sorties, au restaurant, au théâtre, etc… Il y a aussi  les méfiantes qui ont élaboré une   stratégie d’évaluation pour mesurer le sérieux des candidats avant de les mettre au lit. Pas bandant du tout. Et il y a les chaudes, les mystérieuses, les généreuses, les dévoreuses de diamants, les ensorceleuses; celles qui te transportent au septième ciel et qui te menacent de mort,  les mythomanes qui profitent au maximum de leurs dernières  belles journées d’amour et de passion.
  Il y en a donc pour tous les goûts. Mais pas  facile de trouver la femme de son choix. On cherche son bonheur à tâtons, à quatre pattes. Il faudrait un agent de police pour mettre de l'ordre dans tous ça. 
 Je ne vais pas me plaindre car le système m’a permis de faire de nouvelles rencontres virtuelles. Certes,  souvent ces ombres ne ressemblent pas à de vraies femmes. Tant qu’on ne les a pas rencontrées en chair et en os, elles  ne sont que des mots , des phrases, parfois sorties de nulle part. Rarement des histoires de vies complètes.
 . Il y a celles qui se cachent sous les mots et  d’autres qui se  donnent plus généreusement. Comme dans la réalité,  il y a celles qui ont peur des hommes et qui radinent sur la quantité de mots à écrire. Faut pas en dire trop.... On ne sait jamais. Les enseignantes se singularisme par leur cynisme. Elles utilisent des mots qui frappent fort. Elles ont un humour pincé et leur manque de respects devant les fautes d’orthographe est légendaire. Je ne peux plus les voir en peinture.
 Par contre, avec les infirmières, j’ai la cote. Elles aiment manifestement les poètes, les mecs cassés. les sans-abris. Réparer les humains, même les très esquintés. C’est leur truc.  Elles ont signé  un contrat d’assistance avec l'espèce humaine. Que grand bien leur fasse et qu'elles en soient remerciées. Malgré la foire d’empoigne qui règne sur les sites internet,    j’ai fait une nouvelle rencontre, non pas une infirmière, mais une responsable marketing roumaine qui parle français et anglais. Sur la photo, elle a l’air très bien. Le rapport taille et poids est correct, à mon goût. Alors j'y vais !
  C’est décidé. Je prends l’avion samedi pour la rejoindre à Bucarest. Quelques jours dans Carpates ne devraient pas me faire du mal. Un studio m'a été réservé. J’aurai mon indépendance, indispensable au cas où les choses se passeraient mal.  Il y a  une autre raison à cela. La mère de la jeune femme habite le même appartement. Difficile, dans ces conditions, de faire entrer un parfait étranger. En Roumanie, les maisons de retraite ne sont pas assez nombreuses pour accueillir les personnes âgées qui le souhaiteraient et  elles continuent à vivre chez leurs enfants.
  Je suis ravi de ce nouveau développement. La Roumanie vient juste d’être acceptée dans Union Européenne. Je suis très honoré d'aller fêter ça  en personne. A ma manière. Comme d’habitude.

 

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