La France rurale ne veut pas Macron. **********

Blog du 6/05/17.

       Elections présidentielles du 7 mai 2017. Voilà, c'est fait, les électeurs ont voté à 66 % pour Emmanuel Macron. Je suis soulagé. La France a gagné son ticket pour la modernité, faire les réformes indispensables pour le pays et l'Europe. J'ai constaté au cours de mon voyage dans les Pyrénées que les régions déprimées économiquement se tournent vers le Front National. Au lieu de demander de l'aide au développement à Toulouse, capitale régionale, paradoxalement, il se tourne vers Paris, bien trop loin de Pyrénées. Comme au Pays Basque, ils se sont toujours sentis oubliés par Paris. Les deux tiers des Français ont donné un ticket à Emmanuel Macron, je m'en félicite. Maintenant, personne ne sait ce que fera le nouveau Président de la République.

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       Avant le deuxième tour de la présidentielle. Je rentre un peu navré de mon escapade dans les Pyrénées. Le paysage bucolique n'a pas changé, les bergers surveillent toujours bien leurs moutons, en véhicule 4x4. Les animaux sont toujours sous la menace des loups,  et des corbeaux. Les élections présidentielles ont cassé la bonne humeur dans les villages de montagne. Beaucoup de voix ont été données aux extrêmes gauche et droite. Les électeurs ont écouté les cantates de Mélenchon et de Le Pen. Ces gens qui habitent des villages se sentent à l'écart au profit des grandes villes.

       Alors ils ont préférer donner leur voix aux extrêmes en politique. Ils ont d'abord dit que Macron n'avait pas de programme et maintenant qu'ils a été élu, ils disent qu'il est trop arrogant ou pour les riches. Je ne sais pas quoi dire. Arrogant ? J'imagine parce qu'il n'a pas un parlé populaire. Peut-être parce qu'ils n'ont pas compris ce qu'il a dit à cause de son français trop élaboré ? Il faudra que les Français retournent à l'école ou que Emmanuel Macron utilise un langage simple accessible aux Français moyens.

    La France des Pyrénées, avec l'arrivée des nouvelles technologies, s'éloigne de plus en plus de la modernité. Le communautarisme est là aussi, bien présent. Les habitants avec qui j'ai discuté voudraient revenir à la France d'avant-guerre où les villages et cantons vivaient en quasi autarcie. Je suis surpris et très peiné de le constater. Je mesure la difficile tâche qui attend le nouveau Président de la République. Si la France ne reprend pas du poil de la bête avant 2022, nous allons droit dans le mur.

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