Le désordre social ne connait pas de répit. A partir de Cannes, tout englué dans l'ambiance de fête du cinéma, on est épargné du désordre parisien. Nous sommes un pays jacobin. Nous aimons le pouvoir d'un chef. Il nous faut un responsable. Quand le pouvoir est à Paris, les casseurs le sont aussi. La fête du travail a une fois de plus été émaillée de nombreux débordements. On a beaucoup cassé de vitrines, de toutes sortes, les établissements financiers banques et assurances, ont été les premiers touchés. Dans les années 60 et 70, on les appelaient des autonomes. Je ne sais pas s'il sont de gauche ou de droite, ils n'affichent pas leur appartenance. Les anarchistes en veulent aussi à la terre entière. Personne ne trouve grace à leur yeux, ni Dieu, ni le Roi.

   Face à l'Union Européenne, la France perd de plus en plus de sa crédibilité. Pourtant tous les spécialistes des lois sociales (ou presque) le disent. Notre pays doit faire des réformes sociales indispensables pour revenir dans le peloton de tête en Europe, aux côtés de l'Allemagne, de la Hollande et d l'Angleterre (si elle reste dans l'UE). 

  De plus, en continuant à taper sur les réformes politiques et économiques proposées par la gauche, on déroule un tapis rouge aux Républicains, qui se feront un malin plaisir de faire les réformes économiques attendues et indispensable par les petites et moyennes entreprises.

   Je suis fatigué de l'esprit de contestation français. Quand on voyage un peu à l'étranger, La France est vue comme le pays du champagne, du fromage et de la mauvaise humeur. Nous sommes le pays des jamais content, des "râleurs, boudeurs, arrogants".

   La réalité économique n'intéresse pas vraiment les Français, ils sont persuadés que les gouvernements, de gauche comme de droite, sont des pourris et continuent leurs mouvements de protestations. Peu leur importe les arguments sociaux et économiques fournis pas le gouvernement. Quand on questionne des participants de "Nuit Debout" sur les raisons de leur mécontentement, leurs réponses sont évasives. Ils sont contre la "loi travail", mais ils ne savent pas vraiment pourquoi. De bien maigres conditions pour négocier.

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